Note: Une pétition a été lancée sur le forum. Pour y accéder, cliquer sur le lien à la fin de l'article
Le Cameroun était au menu hier soir, dans l’émission « Envoyé Spécial », retransmise sur l’antenne de France 2. Bon nombre de camerounais ont donc dû, avec beaucoup d’attention et de passion, regarder sans louper un seul instant, la dernière partie de cette émission, consacrée à la pédophilie au Cameroun, où une mini-enquête a été menée à Douala.
Muni d’une caméra cachée, un journaliste va s’évertuer à nous décrire, avec illustrations, le fonctionnement d’un des nombreux rouages de cette pratique honteuse dans une banlieue de Douala.
Sa stratégie consistera à prendre contact avec des personnes susceptibles de lui trouver des jeunes mineures, qu’on lui « livrera » à son hôtel au nez et à la barbe des différents services de sécurité de l’hôtel (qui, on verra plus tard au cours de l’émission, sont impliqués dans cet ignoble trafic). Le tout moyennant la modique somme de 90€.
Tout ceci dans un environnement très connu des habitants de Douala, car la plupart aura reconnu l’hôtel « Akwa Palace » comme les lieux du crime de ce sinistre montage.
On aurait même pu verser quelques larmes, lorsqu’un policier, sous couvert de l’anonymat, admet être au courant de ces pratiques, et que ses supérieurs l’étaient autant que lui. « Mais comme la hiérarchie ne fait rien, on ne peut rien faire » rajoutait-il dépité, comme impuissant face à une situation révoltante. Ils sont, disait-il, obligés d’attendre qu’il y’ait une plainte officielle pour pouvoir faire quoi que ce soit.
Et quand on sait que le Cameroun est un pays conservateur aux interminables tabous, nul doute qu’il y’a beaucoup de filles qui ont dû choisi de taire leur douleur, leur peine, leur haine contre ces blancs, non représentatifs de toute la société occidentale, plutôt que d’être les parias de la société.
D’aucuns croient, par rapport à cette émission, à la manipulation de l’homme blanc et de ses médias, pour véhiculer une vision déjà pas très reluisante de l’Afrique dont on a tendance à montrer uniquement les points négatifs, d’autres auront plutôt noté l’aspect (délibérément ?!) compatissant du journaliste, son dévouement total en l’Afrique et en son travail de journaliste, qu’il a courageusement assumé en allant dénoncer une pratique interdite par la loi et encouragée par des camerounais eux-mêmes.
Peu importe finalement les réelles motivations de ce journalise, toujours est-il que cette pratique existe et nous ne devons plus fermer les yeux. Nous ne pouvons plus laisser perpétuer l’exploitation de nos sœurs, nos filles, sous couvert de la crise économique qui sévit dans notre pays, nous ne devons plus importer toutes ces pratiques qu’on hérite à cause du « laxisme » de l’état, nous devons être dignes dans la pauvreté.
Mais malheureusement, plus personne ne semble plus savoir quoi faire, tout le monde a l’air impuissant face à de tels phénomènes…
Une pétition a été organisée sur le forum pour lutter contre la prolifération de ce phénomène. Voici le lien pour y accéder:
Pétition.
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