Les décombres à la briqueterie
Tout a commencé aux environs de 9h30 au quartier Briqueterie non loin du Palais des sports en construction. Les engins de la Communauté urbaine de Yaoundé, accompagnés des forces de l’ordre, armées de matraques et coiffées de casques, entrent dans le quartier, bousculant tout au passage. Les pleurs, les cris et les suppliques n’y feront rien.
Des familles entières assistent impuissantes au spectacle. Au bout de quelques minutes, plus qu’un tas de gravas. Elles voient s’envoler dans la poussière les efforts de plusieurs années. Tellement elles ont été surprises par l’arrivée d’un bulldozer de la Communauté urbaine de Yaoundé. Des femmes et des enfants courent par-ci et par là, essayant de sauver qui, un meuble, qui, une tôle. Malheureusement le temps ne le leur permet pas.
Les familles dans le désarroi
Beaucoup de ces habitants, sortis tôt le matin pour vaquer à leurs occupations n’ont été informés qu’au téléphone par des voisins. La communauté urbaine affirme avoir apposé les croix sur les murs de leurs maisons depuis le 13 août. Depuis lors, ils se sont mis à la recherche des logements devenus rares dans la ville à cause des nombreuses casses. On se souvient de Ntaba, Mballa II, Etetag, etc.
A côté des personnes attristées par les démolitions, on pouvait voir des jeunes enthousiastes, qui récupéraient tôles, planches, fers à béton et autres matériaux de construction pour les revendre. Une tôle de trois mètres par exemple se vendait non loin des démolitions à 1000Fcfa.
Source : Cameroon-info.net
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