l’ex pensionnaire de l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun a tenu à réagir à un comportement raciste dont il a été victime le 04 avril dernier lors d’un déplacement sur le terrain de Guingamp. Ce jour là, Lyon s’était imposé sur le score d’un but contre trois. Le troisième but portait la signature du jeune attaquant camerounais.
Nonobstant sa grosse performance, il avait été attaqué par les supporters de sa propre équipe. «Il est noir, mais on s’en fout. Tant qu’il marque des buts pour nous, Clinton Njié». Des propos condamnés par tous ceux qui luttent contre le racisme dans les milieux sportifs. Le joueur visé a, quant à lui, pris la chose avec fair-play. «ça ne me touche pas plus que ça les chants, ne vous inquiétez pas. Je sais que ce n’est que quelques supporters» a-t-il réagi ce samedi sur son compte twitter.
Mais, comment comprendre qu’un joueur clé d’une équipe soit insulté par les propres supporters de son équipe ? Est-ce que ces insultes ne le mettent pas en danger ? «Ils sont insensés ces supporters racistes. Ces insultes ne peuvent pas influencer les performances du joueur. Clinton Njié a du talent. A 21 ans, il est encore jeune et il s’en fout des insultes. Je pense aussi qu’il n’est pas en danger, ce d’autant plus que il est attaqué par les supporters de son équipe. Ce n’est pas grave. Le contraire peut se produire s’il n’est plus performant parce que ici en Europe, il faut toujours être à la hauteur des attentes» explique le camerounais Bertrand Ndong, administrateur de football basé en Europe.
Au terme de la 32e journée, Lyon est 2e au classement avec 64 points, à une longueur seulement du leader PSG. En 14 matches disputés comme titulaire, Clinton Njié a inscrit 5 buts et fait plusieurs passes décisives.
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