Les Camerounais peuvent avoir des regrets ce soir : après avoir dominé la Guinée de la tête et des épaules, ils ne repartent qu'avec un point qui ne leur permet pas de faire la différence dans le groupe.
Si les Camerounais ont montré plus d'envie et ont pressé plus haut, il y a eu un manque de réalisme face au but avec de nombreuses occasions gâchées et de l'imprécision dans le dernier geste.
Héros lors du match précédent, Oyongo a beaucoup souffert, souvent pris dans son dos, et a été coupable sur l'égalisation d'une relance hasardeuse.
Stéphane Mbia a fait un gros match pour son retour, tout comme Raoul Loé qui a rattisé large, ou encore Aurélien Chedjou qui a régné sans partage dans sa défense, dans les duels comme dans les airs. A gauche, on a revu un Bedimo offensif qui a apporté son aide devant et adressé de bons centres.
Dans l'animation, on a regretté les trop nombreuses tentatives individuelles d'Edgar Salli et de Benjamin Moukandjo qui ont beaucoup trop cherché à faire la différence. Sur une énième perte de balle, Moukandjo a mis son équipe en difficulté et on est passé très près du 2 à 1, les Guinéens réclamant même un penalty.
Replacé au milieu de terrain, Choupo Moting a montré l'étendue de son bagage technique et distribué de nombreux bons ballons par toujours bien exploité derrière.
Seul en pointe, Vincent Aboubakar est passé à côté de son match. Manque de précision dans les contrôles et les passes, l'attaquant de Porto a manqué d'inspiration et peiné à peser sur la défense adverse. S'il a réussi quelques bons enchaînements, il n'a pas été le point de fixation qu'il a su être dans les dernières rencontres.
Au final, les choses restent toujours autant indécises dans ce groupe puisque Côte d'Ivoire et Mali se sont séparés sur le même score. Le dernier match aura donc augure de finale : celui qui s'imposera sera qualifié sans autre forme de calcul. En cas de nul entre les 4 équipes, un tirage au sort décidera des qualifiés.
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