A peine blanchi de sa participation aux malversations financières dans le cadre de l’affaire albatros, Jean Marie Atangana Mebara voit le spectre d’une nouvelle affaire planer au dessus de sa tête : une nouvelle accusation de détournement, cette fois-ci de 4 milliard de francs Cfa lui a été placée.
Cette nouvelle inculpation, qui semble tomber à point nommé, amène la possibilité d’une nouvelle mise en détention provisoire qui pourrait prolonger de 18 mois le bail de l’ancien secrétaire général de la présidence en prison.
D’après maître Assira, l’avocat de ce dernier, le maintien en détention de son client serait illégal car la charge figurait déjà parmi les chefs d’accusation levés contre lui, et n’a été relancée par le juge que pour maintenir son client en détention : « Nous demandons la récusation du juge pour manque d’impartialité, ainsi que l’annulation du mandat de détention provisoire pour irrégularités », a-t-il déclaré.
D’après RFI, le juge Pascal Magnaguémabé aurait confirmé que le chef d’inculpation existait bel et bien, sans donner beaucoup plus de détails, invoquant le secret de l’instruction en cours.
Ecroué depuis 2008 dans le cadre de l’opération épervier, Atangana Mebara a depuis lors clamé son innocence, affirmant avoir agi sur instruction du chef de l’Etat. La semaine dernière, il avait été blanchi d’une partie des chefs d’accusation courant contre lui, mais est resté en détention depuis lors.
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