Cette semaine, la Cameroon Airlines a connu son baptême de l’air, officialisant enfin le fait que le Cameroun, après de nombreuses années, a enfin une compagnie aérienne nationale. Une nouvelle vécue comme une bénédiction pour les Camerounais, tant du côté des tarifs avantageux que de la fierté d’avoir une compagnie du « terroir ».
Cette première de Camair-Co, une réussite pour le comité exécutif, notamment Alex Van Elk, s’est tout de même effectuée dans un relatif amateurisme indigne d’une compagnie aérienne internationale.
En effet, d’après certaines sources, le voyage retour en provenance de Paris se serait effectué sans passagers, pour une raison aussi simple qu’étonnante : la Camair-Co ne serait pas enregistrée au registre du commerce, et n’a donc pas le droit d’effectuer des activités commerciales en France, comme vendre des billets d’avion. Une intuition confirmée par une recherche rapide sur www.infogreffe.fr, où il est impossible de trouver des informations sur la compagnie camerounaise.
Pour qu’une personne vivant en France puisse donc réserver un billet d’avion pour effectuer le voyage, il faudrait l’acheter… depuis le Cameroun, puisque pour l’instant, il est impossible d’effectuer un paiement ou une réservation sur le site de la compagnie, www.camair-co.cm, site contenant d’ailleurs de nombreuses sections non terminées, comme les « offres spéciales », « acheter un billet », ou d’autres qui présentent des pages vides quand on clique.
De nombreux détails qui donnent une impression d’approximations de la part de la compagnie dont le départ avait pourtant été annoncé il y a de nombreux mois ; on a pourtant l’impression que certains points ont été traités à la va-vite : on espère ces détails rapidement réglés et voir l’ouverture prochaine d’une agence à Paris.
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