Au regard de la situation « opaque » du processus électoral, «Je prends la décision aujourd’hui, en mon âme et conscience, de retirer ma candidature à cette élection, refusant de la sorte d’apporter ma caution à cette énième forfaiture », indique l’ancien candidat, dont le dossier avait déjà été rejeté en 2014.
Mais il n’entend pas s’arrêter là puisqu’il annonce des actions, avec d’autres acteurs « que nous mènerons dans un avenir très proche ». On avait notamment vu Jules Nyongha, délégué à l’assemblée générale, aux côtés de Brigitte Mebande il y a quelques jours. Les deux personnalités annonçaient la mutualisation de leurs efforts.
Cette décision n’est toutefois pas de nature à bouleverser le chronogramme de la Commission électorale qui doit se prononcer sur les candidatures reçues pour le poste de président de l’association. Cinq dossiers, sans compter celui de Jules Nyongha, ont été déposés au secrétariat technique : ceux de Tombi à Roko, Céline Eko, Brigitte Mebande, Robert Atah et Robert Penne. Il faut y ajouter la déclaration de Joseph Antoine Bell, candidat sur la base d’un dossier déposé, et rejeté, en novembre 2014.
Tous, à l’exception de Céline Eko, avaient déjà passé cette étape l’an dernier. Seul Tombi à Roko avait été déclaré éligible une première fois, avant de se voir opposer à Robert Atah lors d’une autre tentative en février 2015.
Parlant des conditions à remplir, l’une est soit d’être membre de l’Assemblée générale, soit être parrainé par huit délégués. Robert Penne est membre de cette AG. Et puisqu’il s’agit d’un scrutin de liste, chaque candidat doit proposer les membres de son Comité exécutif (19).
Hormis le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun, membre d’office, on doit y compter au minimum 11 délégués et au maximum 7 personnalités non déléguées à cette AG. Cette liste doit obligatoirement compter au moins une femme. Autre condition non négligeable, le dépôt d’une caution de 2 millions F.
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