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Le discours de Paul Biya à la Nation
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Nji



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MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 12:49 pm    Sujet du message: Le discours de Paul Biya à la Nation Répondre en citant

Paul Biya a écrit:
Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Au début de l’année qui s’achève, nous étions en droit de penser que les conditions étaient réunies pour que nous puissions consacrer nos efforts à l’atteinte des objectifs que nous nous étions fixés, c’est-à-dire à la consolidation de nos institutions démocratiques et à la relance de notre croissance économique. Les élections législatives et municipales avaient en effet dégagé des majorités fortes et homogènes et par ailleurs des signaux encourageants annonçaient la reprise de notre économie.

Sans attendre, nous avons donc engagé le processus de la révision constitutionnelle afin de lever une hypothèque qui pesait sur notre avenir politique à moyen terme. Je crois que la majorité du peuple camerounais a compris le sens de cette réforme qui, en tout état de cause, laisse toutes les options ouvertes.

Dans le même esprit, nous avons poursuivi la mise au point d’ELECAM qui renforcera la crédibilité de notre système électoral, tandis que se déroulait méthodiquement le processus de décentralisation dont le Sénat sera bientôt le couronnement.

Nous n’avons pas pour autant ménagé nos efforts dans l’exécution de notre programme économique et financier triennal. Les institutions financières internationales nous en ont donné acte comme pour la gestion de nos finances publiques. L’élaboration de notre prochain programme tiendra compte de ce qui reste à faire en ce qui concerne les réformes structurelles.

Cette bonne tenue de notre économie nous a permis d’enregistrer quelques progrès : notre taux de croissance s’est redressé et l’inflation a été freinée. Autre signe prometteur, notre production industrielle s’est relevée.

Même s’ils peuvent paraître insuffisants, ces progrès sont révélateurs d’une tendance au redressement et d’un retour à la confiance. J’en veux pour preuve les multiples propositions qui nous sont faites par de grands groupes nationaux et étrangers désireux de s’associer à nous pour exploiter nos ressources naturelles et développer nos capacités énergétiques.

Ainsi se poursuivait notre action en faveur du développement démocratique, économique et social de notre pays lorsque se sont produits divers événements imprévus qui sont venus singulièrement compliquer notre tâche.

Fin février d’abord, dans plusieurs de nos centres urbains, des désordres ont éclaté en protestation contre la hausse du coût de la vie, les pénuries d’eau et d’électricité, le chômage, etc. Même si ce mécontentement a été instrumentalisé politiquement, il faut reconnaître que les revendications qui se sont exprimées à cette occasion n’étaient pas sans fondement.

Je l’ai compris et, tout en désapprouvant les excès qui avaient été commis au détriment de notre patrimoine national, j’ai demandé au gouvernement de prendre rapidement des mesures pour donner satisfaction aux revendications les plus légitimes.

C’est ainsi que les prix des produits de première nécessité ont pu être contenus par des baisses de droits et taxes et par des importations ; que le coût des carburants a été stabilisé ; que la spéculation a été combattue ; et que, dès que cela a été possible, les salaires des agents de l’Etat ont été relevés et que le recrutement a repris dans la fonction publique.

Avec le recul, et tout en admettant une certaine imprévoyance de la part des pouvoirs publics, je crois pouvoir dire que nous aurions pu nous dispenser de ces désordres qui ont coûté cher à notre économie. Il existe en effet dans notre pays des partis politiques, des syndicats, des associations dont le rôle est précisément, en tant que corps intermédiaires, de transmettre au gouvernement les doléances de leurs mandants. Je peux vous assurer que ceux-ci trouveront toujours auprès de moi une oreille attentive, si leurs revendications sont fondées et s’ils sont animés d’un véritable esprit de négociation.

Au cours de l’été, les turbulences qui avaient affecté divers pays sous la forme d’une crise alimentaire, particulièrement en Afrique, ont gagné le système financier international. Des Etats-Unis d’Amérique, elles se sont propagées en Europe, puis en Extrême-Orient, et finalement ont ébranlé toute la planète. Bien évidemment, nous sommes tous concernés. Toute la question est de savoir comment et dans quelle mesure.

a première vue, à court terme, l’impact de la crise financière sur notre économie pourrait être limité. Notre secteur bancaire qui est sain et un peu en marge du système financier international, ne devrait pas être sérieusement menacé. En revanche, à moyen terme, on ne peut exclure que nous subissions le contre-coup de la crise de l’économie réelle qui se profile à l’horizon. Nos exportations pourraient souffrir de la chute des cours du pétrole et de la baisse des prix des matières premières, ce qui entraînerait une diminution de nos recettes fiscales et douanières.

En raison de l’incertitude qui caractérise les évolutions en cours, il est très difficile d’émettre un pronostic précis sur les effets de la crise pour l’économie de notre pays. Dans l’immédiat, il est clair qu’elle ne peut que nous compliquer la tâche dans les efforts que nous avons entrepris pour relancer notre taux de croissance. Si, par contre, elle donne lieu à une réorganisation du système financier international et à une régulation de la mondialisation, on peut espérer que ses effets seront limités dans leur étendue et dans la durée.

L’hypothèse la plus souvent retenue est qu’elle pourrait être relativement brève et se résorber début 2010. Si tel était le cas, nous devrions maintenir notre cap afin d’anticiper la sortie de crise. En clair, cela signifie que nous devrions accélérer l’allure en développant, comme prévu, notre secteur agricole et en lançant sans plus attendre nos grands projets énergétiques, industriels et miniers. En même temps, nous devrions poursuivre l’extension de nos infrastructures routières, portuaires et de télécommunications. S’agissant de l’emploi, l’Etat a déjà donné l’exemple en autorisant d’importants recrutements dans l’Armée et la Police.

la pire des choses serait de se contenter de subir, en attendant un secours hypothétique venu d’ailleurs. Même s’il est permis d’espérer que les concertations au niveau mondial apportent à terme, des solutions à la crise, nous devons, me semble-t-il, dans les circonstances présentes, compter surtout sur nos propres forces et faire nôtre la devise : « aide-toi, le ciel t’aidera ». J’aurai l’occasion de revenir très prochainement sur ce point.

Pour traverser cette mauvaise passe, nous ne sommes pas sans moyens. Nous devons à tout prix utiliser au mieux les ressources de notre budget d’investissement public et les fonds provenant de l’annulation de la dette, dont le taux de consommation reste trop bas. Nous devons aussi convaincre les banques de pratiquer une politique de crédit moins timide, en leur donnant éventuellement des garanties. Nous devons enfin canaliser l’épargne populaire qui est loin d’être négligeable, vers des projets rentables à court terme. Par ailleurs, l’Etat pourra être amené, si nécessaire, à prendre des mesures de soutien à l’économie.

Il nous faudra aussi rester attentifs à la situation de la partie de la population la plus exposée à un éventuel ralentissement de l’activité économique et donc au chômage. Notre politique de l’emploi devra se montrer plus vigoureuse. L’évolution des prix de première nécessité restera sous haute surveillance. la lutte contre la spéculation sera poursuivie et renforcée. Bref, tout ce qui peut concourir à soutenir la consommation devra être envisagé.

Il va de soi que parallèlement nous continuerons à doter notre pays des équipements auxquels il a droit, en matière de santé, d’éducation, d’infrastructures diverses pour améliorer les conditions d’existence de nos populations.

Pour me résumer, j’ai la conviction que, si nous utilisons à plein les moyens qui sont les nôtres, si nous faisons face à la crise avec détermination, nous traverserons cette nouvelle épreuve sans trop de dommages et je ne doute pas que la crise passée nous reprendrons notre marche en avant, avec encore plus d’allant.

Au moment même où il devenait évident que la crise était de dimension mondiale, nous célébrions la rétrocession complète de la péninsule de BAKASSI au Cameroun. J’avais souligné à l’époque que le mode de règlement qui avait été adopté me paraissait avoir une valeur d’exemple et que la cérémonie de CALABAR ouvrirait une nouvelle ère de nos relations avec le Nigeria.

Je persiste à le croire. a cet égard, les incidents qui se sont produits récemment dans la région de BAKASSI et dans lesquels la responsabilité des autorités nigérianes n’était aucunement engagée, me renforcent dans la conviction qu’une étroite coopération avec ABUJA est indispensable pour mettre fin à l’insécurité qui règne dans cette zone. Sans doute faudra-t-il aller au-delà et associer tous les pays intéressés à mettre en place un dispositif de nature à sécuriser le Golfe de Guinée et le littoral camerounais en particulier.

Quoiqu’il en soit, ce ne sont pas des incidents comme ceux que nous avons connus au cours des derniers mois et tout récemment encore, qui nous feront renoncer, comme nous nous y sommes engagés, à apporter aux populations de BAKASSI les moyens de développement indispensables dans les domaines de l’administration, de la sécurité, de l’éducation et de la santé.

Mes chers compatriotes,

la vie des Etats est devenue si complexe, aussi bien au plan interne que dans leurs relations entre eux, qu’il existe toujours une part d’imprévisible dans les événements auxquels ils sont confrontés. C’est la tâche des gouvernants de réduire cette part d’imprévisible autant que possible afin de mener à bien les politiques conformes aux engagements qu’ils ont pris devant leurs peuples.

Je puis vous assurer qu’en ce qui me concerne les désordres, les difficultés dues à la crise, les incidents provoqués par des groupes armés ne me feront pas dévier de ma route. Les priorités que nous nous sommes fixées – relance de la croissance, amélioration du niveau de vie, lutte contre la corruption – constituent ma « feuille de route ». Les circonstances peuvent nous rendre la tâche plus ardue mais, soyez en sûr, nous ne reculerons pas devant les obstacles.

Comme toujours, j’aurais besoin de votre confiance et de votre soutien pour les surmonter. Mais je ne doute pas qu’ensemble nous y parvenions.

Mes chers compatriotes,

Le moment est maintenant venu pour moi de vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour la Nouvelle Année.

Bonne et Heureuse Année 2009.

Vive le Cameroun.

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L'homme cherche à être heureux, alors que la société tente vainnement à le rendre bon, NJI.
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Nji



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MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 12:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On va essayer de l'analyser paragraphe par paragraphe. Je n'ai eu que les commentaires des journalistes lorsque j'ai allumé ma tv.
Essayons de voir un peu ce qu'il en est vraiment.

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Mfiang-Owondo



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MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 2:48 pm    Sujet du message: Re: Le discours de Paul Biya à la Nation Répondre en citant

Paul Biya a écrit:
Avec le recul, et tout en admettant une certaine imprévoyance de la part des pouvoirs publics, .


J'ai lu en diagonale, mais ça c'est une phrase qui m'a vraiment touché. Qd on sait ô combien il est difficile pr bcp de personnes de reconnaître leurs torts, de demander pardon, c'est vraiment fort pour lui, homme africain de dire ça je trouve. Y a qu'à voir déjà sur ce forum comment bcp ont du mal à admettre qu'ils ont mal agit.


Nji, çaaaa toi aussi. how que tu as fait la dictature sur le sujet de Bilanazout comme ça non? Avec les attitudes comme ça, on va t'entendre réclamer la démocratie en afrique, alors que toi même tu n'hésites pas à abuser du peu de pouvoir que tu as. Iiiiiichhhhh Rolling Eyes

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Mon papayer...Dans un coin de ma cour....Zik-Zikzak

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J.D.
Invité





MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 3:45 pm    Sujet du message: Re: Le discours de Paul Biya à la Nation Répondre en citant

Paul Biya a écrit:
[size=18]Camerounaises, Camerounais,

Pour me résumer, j’ai la conviction que, si nous utilisons à plein les moyens qui sont les nôtres, si nous faisons face à la crise avec détermination, nous traverserons cette nouvelle épreuve sans trop de dommages et je ne doute pas que la crise passée nous reprendrons notre marche en avant, avec encore plus d’allant.


REPRENDRE la marche vers l'avant??
quelle marche vers l'avant?
qu'on a d'abord commencé à avancer quand?
maaaaf[/b]
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Vaness
Petit shabbaeur


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Messages: 1220

MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 3:59 pm    Sujet du message: Re: Le discours de Paul Biya à la Nation Répondre en citant

Nji a écrit:
Paul Biya a écrit:
Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Au début de l’année qui s’achève, nous étions en droit de penser que les conditions étaient réunies pour que nous puissions consacrer nos efforts à l’atteinte des objectifs que nous nous étions fixés, c’est-à-dire à la consolidation de nos institutions démocratiques et à la relance de notre croissance économique. Les élections législatives et municipales avaient en effet dégagé des majorités fortes et homogènes et par ailleurs des signaux encourageants annonçaient la reprise de notre économie.

Sans attendre, nous avons donc engagé le processus de la révision constitutionnelle afin de lever une hypothèque qui pesait sur notre avenir politique à moyen terme. Je crois que la majorité du peuple camerounais a compris le sens de cette réforme qui, en tout état de cause, laisse toutes les options ouvertes.

Dans le même esprit, nous avons poursuivi la mise au point d’ELECAM qui renforcera la crédibilité de notre système électoral, tandis que se déroulait méthodiquement le processus de décentralisation dont le Sénat sera bientôt le couronnement.

Nous n’avons pas pour autant ménagé nos efforts dans l’exécution de notre programme économique et financier triennal. Les institutions financières internationales nous en ont donné acte comme pour la gestion de nos finances publiques. L’élaboration de notre prochain programme tiendra compte de ce qui reste à faire en ce qui concerne les réformes structurelles.

Cette bonne tenue de notre économie nous a permis d’enregistrer quelques progrès : notre taux de croissance s’est redressé et l’inflation a été freinée. Autre signe prometteur, notre production industrielle s’est relevée.

Même s’ils peuvent paraître insuffisants, ces progrès sont révélateurs d’une tendance au redressement et d’un retour à la confiance. J’en veux pour preuve les multiples propositions qui nous sont faites par de grands groupes nationaux et étrangers désireux de s’associer à nous pour exploiter nos ressources naturelles et développer nos capacités énergétiques.

Ainsi se poursuivait notre action en faveur du développement démocratique, économique et social de notre pays lorsque se sont produits divers événements imprévus qui sont venus singulièrement compliquer notre tâche.

Fin février d’abord, dans plusieurs de nos centres urbains, des désordres ont éclaté en protestation contre la hausse du coût de la vie, les pénuries d’eau et d’électricité, le chômage, etc. Même si ce mécontentement a été instrumentalisé politiquement, il faut reconnaître que les revendications qui se sont exprimées à cette occasion n’étaient pas sans fondement.

Je l’ai compris et, tout en désapprouvant les excès qui avaient été commis au détriment de notre patrimoine national, j’ai demandé au gouvernement de prendre rapidement des mesures pour donner satisfaction aux revendications les plus légitimes.

C’est ainsi que les prix des produits de première nécessité ont pu être contenus par des baisses de droits et taxes et par des importations ; que le coût des carburants a été stabilisé ; que la spéculation a été combattue ; et que, dès que cela a été possible, les salaires des agents de l’Etat ont été relevés et que le recrutement a repris dans la fonction publique.

Avec le recul, et tout en admettant une certaine imprévoyance de la part des pouvoirs publics, je crois pouvoir dire que nous aurions pu nous dispenser de ces désordres qui ont coûté cher à notre économie. Il existe en effet dans notre pays des partis politiques, des syndicats, des associations dont le rôle est précisément, en tant que corps intermédiaires, de transmettre au gouvernement les doléances de leurs mandants. Je peux vous assurer que ceux-ci trouveront toujours auprès de moi une oreille attentive, si leurs revendications sont fondées et s’ils sont animés d’un véritable esprit de négociation.

Au cours de l’été, les turbulences qui avaient affecté divers pays sous la forme d’une crise alimentaire, particulièrement en Afrique, ont gagné le système financier international. Des Etats-Unis d’Amérique, elles se sont propagées en Europe, puis en Extrême-Orient, et finalement ont ébranlé toute la planète. Bien évidemment, nous sommes tous concernés. Toute la question est de savoir comment et dans quelle mesure.

a première vue, à court terme, l’impact de la crise financière sur notre économie pourrait être limité. Notre secteur bancaire qui est sain et un peu en marge du système financier international, ne devrait pas être sérieusement menacé. En revanche, à moyen terme, on ne peut exclure que nous subissions le contre-coup de la crise de l’économie réelle qui se profile à l’horizon. Nos exportations pourraient souffrir de la chute des cours du pétrole et de la baisse des prix des matières premières, ce qui entraînerait une diminution de nos recettes fiscales et douanières.

En raison de l’incertitude qui caractérise les évolutions en cours, il est très difficile d’émettre un pronostic précis sur les effets de la crise pour l’économie de notre pays. Dans l’immédiat, il est clair qu’elle ne peut que nous compliquer la tâche dans les efforts que nous avons entrepris pour relancer notre taux de croissance. Si, par contre, elle donne lieu à une réorganisation du système financier international et à une régulation de la mondialisation, on peut espérer que ses effets seront limités dans leur étendue et dans la durée.

L’hypothèse la plus souvent retenue est qu’elle pourrait être relativement brève et se résorber début 2010. Si tel était le cas, nous devrions maintenir notre cap afin d’anticiper la sortie de crise. En clair, cela signifie que nous devrions accélérer l’allure en développant, comme prévu, notre secteur agricole et en lançant sans plus attendre nos grands projets énergétiques, industriels et miniers. En même temps, nous devrions poursuivre l’extension de nos infrastructures routières, portuaires et de télécommunications. S’agissant de l’emploi, l’Etat a déjà donné l’exemple en autorisant d’importants recrutements dans l’Armée et la Police.

la pire des choses serait de se contenter de subir, en attendant un secours hypothétique venu d’ailleurs. Même s’il est permis d’espérer que les concertations au niveau mondial apportent à terme, des solutions à la crise, nous devons, me semble-t-il, dans les circonstances présentes, compter surtout sur nos propres forces et faire nôtre la devise : « aide-toi, le ciel t’aidera ». J’aurai l’occasion de revenir très prochainement sur ce point.

Pour traverser cette mauvaise passe, nous ne sommes pas sans moyens. Nous devons à tout prix utiliser au mieux les ressources de notre budget d’investissement public et les fonds provenant de l’annulation de la dette, dont le taux de consommation reste trop bas. Nous devons aussi convaincre les banques de pratiquer une politique de crédit moins timide, en leur donnant éventuellement des garanties. Nous devons enfin canaliser l’épargne populaire qui est loin d’être négligeable, vers des projets rentables à court terme. Par ailleurs, l’Etat pourra être amené, si nécessaire, à prendre des mesures de soutien à l’économie.

Il nous faudra aussi rester attentifs à la situation de la partie de la population la plus exposée à un éventuel ralentissement de l’activité économique et donc au chômage. Notre politique de l’emploi devra se montrer plus vigoureuse. L’évolution des prix de première nécessité restera sous haute surveillance. la lutte contre la spéculation sera poursuivie et renforcée. Bref, tout ce qui peut concourir à soutenir la consommation devra être envisagé.

Il va de soi que parallèlement nous continuerons à doter notre pays des équipements auxquels il a droit, en matière de santé, d’éducation, d’infrastructures diverses pour améliorer les conditions d’existence de nos populations.

Pour me résumer, j’ai la conviction que, si nous utilisons à plein les moyens qui sont les nôtres, si nous faisons face à la crise avec détermination, nous traverserons cette nouvelle épreuve sans trop de dommages et je ne doute pas que la crise passée nous reprendrons notre marche en avant, avec encore plus d’allant.

Au moment même où il devenait évident que la crise était de dimension mondiale, nous célébrions la rétrocession complète de la péninsule de BAKASSI au Cameroun. J’avais souligné à l’époque que le mode de règlement qui avait été adopté me paraissait avoir une valeur d’exemple et que la cérémonie de CALABAR ouvrirait une nouvelle ère de nos relations avec le Nigeria.

Je persiste à le croire. a cet égard, les incidents qui se sont produits récemment dans la région de BAKASSI et dans lesquels la responsabilité des autorités nigérianes n’était aucunement engagée, me renforcent dans la conviction qu’une étroite coopération avec ABUJA est indispensable pour mettre fin à l’insécurité qui règne dans cette zone. Sans doute faudra-t-il aller au-delà et associer tous les pays intéressés à mettre en place un dispositif de nature à sécuriser le Golfe de Guinée et le littoral camerounais en particulier.

Quoiqu’il en soit, ce ne sont pas des incidents comme ceux que nous avons connus au cours des derniers mois et tout récemment encore, qui nous feront renoncer, comme nous nous y sommes engagés, à apporter aux populations de BAKASSI les moyens de développement indispensables dans les domaines de l’administration, de la sécurité, de l’éducation et de la santé.

Mes chers compatriotes,

la vie des Etats est devenue si complexe, aussi bien au plan interne que dans leurs relations entre eux, qu’il existe toujours une part d’imprévisible dans les événements auxquels ils sont confrontés. C’est la tâche des gouvernants de réduire cette part d’imprévisible autant que possible afin de mener à bien les politiques conformes aux engagements qu’ils ont pris devant leurs peuples.

Je puis vous assurer qu’en ce qui me concerne les désordres, les difficultés dues à la crise, les incidents provoqués par des groupes armés ne me feront pas dévier de ma route. Les priorités que nous nous sommes fixées – relance de la croissance, amélioration du niveau de vie, lutte contre la corruption – constituent ma « feuille de route ». Les circonstances peuvent nous rendre la tâche plus ardue mais, soyez en sûr, nous ne reculerons pas devant les obstacles.

Comme toujours, j’aurais besoin de votre confiance et de votre soutien pour les surmonter. Mais je ne doute pas qu’ensemble nous y parvenions.

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Le moment est maintenant venu pour moi de vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour la Nouvelle Année.

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euryale8
Shabbaeur du lac


Inscrit le: 27 Sep 2008
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Localisation: marcinelle

MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 4:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

T out ça c'est long!!!
pardon qu'il laisse juste sa place qu'il protége trop là aux autres; si ça continues il va mm mourir tt en étant président ich!!! Rolling Eyes
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On dit que les femmes sont les meilleures gardiennes de la tradition, c'est dans le secret des cuisines que la culture passe de mère en fille, on répète les gestes immuables et on commente les dosages avec elle.
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J.D.
Invité





MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 8:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

vaness stp edites ton message, le discours de popol est trop long...
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Elan D'Anjou De PimPim



Inscrit le: 12 May 2008
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MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 9:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pffff franchement, l'indépendance a été une erreur grossière !
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Vaness
Petit shabbaeur


Inscrit le: 13 May 2008
Messages: 1220

MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J.D. a écrit:
vaness stp edites ton message, le discours de popol est trop long...


Lol miss , je reitère Vie de M**de...
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Mfiang-Owondo



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MessagePosté le: Fri Jan 02, 2009 10:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vaness a écrit:
J.D. a écrit:
vaness stp edites ton message, le discours de popol est trop long...


Lol miss , je reitère Vie de M**de...

Je crois kel te demandait d'aller éditer ton message précédent et de supprimer une (graaaaande) partie du discours du chef Wink
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tracy



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MessagePosté le: Mon Jan 05, 2009 6:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

OK allons paragraphe par paragraphe, j'ai zappé tous les paragraphes d'ordre politique lié à la constitution, et je voudrais qu'on essaye de faire un bilan sur l'économie réelle. Voici donc le premier paragraphe qui m intéresse:

Nous n’avons pas pour autant ménagé nos efforts dans l’exécution de notre programme économique et financier triennal. Les institutions financières internationales nous en ont donné acte comme pour la gestion de nos finances publiques. L’élaboration de notre prochain programme tiendra compte de ce qui reste à faire.

Cette bonne tenue de notre économie nous a permis d’enregistrer quelques progrès : notre taux de croissance s’est redressé et l’inflation a été freinée. Autre signe prometteur, notre production industrielle s’est relevée.

Ma question est toute simple, est ce que ces sensibles améliorations se ressentent dans le panier de la ménagère, le litre d'huile est passé de combien à combien? Le régime de plantain est passé de combien à combien et le kilos de farine? Et la baguette de pain? Voilà enmon sens des indicateurs simplesque j'invite les bérinautes qui sont basés au pays à nous donner. Au moins là nous serons factuel.

Deuxième question, quel est le salaire d'un fonctionnaire au pays? Hors tchoko et consort? est ce que ça a pareillement augenté ou diminué etc...

Je pense que il nous faut quelques bases de discussion comme le budget moyen d'un camer moyen: entrées, sorties etc. soyons factuel s il vous plaît et évitons les affirmations gratuites même si elles sont vraies (surtout si elles sont vraies). Ensuite on pourra faire nous même un bilan.

Chers bérinautes vos réponses m intéresse...
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Haroun
Bérinaute Vétéran


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Messages: 8121

MessagePosté le: Tue Jan 06, 2009 11:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

la vidéo

http://www.bonaberi.com/tv,le_discours_de_fin_d_annee_de_paul_biya,497.html

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Tchoko
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MessagePosté le: Tue Jan 06, 2009 2:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tracy,

Ce qui est certain, c'est que le gouvernement est au travail, même s'il fait du mauvais travail ou que le travail ne porte pas ses fruits.

Pour le salaire des fonctionnaires, ça dépend bien évidemment du corps auquel on appartient. Dans une édition de Repères de l'année dernière, ils estimaient que ce salaire variait entre 43.580 Fcfa et 268.510 Fcfa. Je ne sais pas si ça a changé. (salaire des fonctionnaires : http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=19639 )

Pour ma part donc, si on veut scruter stricto sensu le discours de Popaul, on peut lui donner raison et dire que des changements sont bien amorcés.

Maintenant, quel impact cela a sur le pouvoir d'achat des Camerounais ?

Je ne sais pas, on doit continuer d'attendre pour y voir plus clair, sachant que les efforts gouvernementaux sont sapés par les pratiques commerciales indélicates de certains qui continuent d'appliquer des prix en dehors de la réglementation en vigueur (Popaul en parle dans son discours en disant que "la spéculation a été combattue").

Baisse du prix du riz :
http://www.bonaberi.com/ar,baisse_sensible_du_prix_du_riz_au_cameroun,4861.html

Baisse du prix du pain :
http://www.bonaberi.com/ar,cameroun_le_pain_a_130_fcfa,4464.html

Baisse du prix du pétrole :
http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=24284&cid=1

Cameroun: Baisse du prix du poisson, du riz et du blé
http://fr.allafrica.com/stories/200803171409.html

Le gouvernement s'oppose à la hausse du prix du ciment
http://www.africanmanager.com/articles/114470.html
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TheNeo
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MessagePosté le: Tue Jan 06, 2009 3:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

non vraiment kan un president dit "aide toi et le ciel t'aidera" c pour dire koi?
franchement. hier a la radio les "politiciens" justifiaient que c un phrase rethorique te bla bla bla .
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MessagePosté le: Tue Jan 06, 2009 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

TheNeo a écrit:
non vraiment kan un president dit "aide toi et le ciel t'aidera" c pour dire koi?
franchement. hier a la radio les "politiciens" justifiaient que c un phrase rethorique te bla bla bla .


je n'ai meme pas lu son discours la
mais sérieux il a dit ca Shocked
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delouis
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MessagePosté le: Wed Jan 07, 2009 12:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ElanPimPim a écrit:
pffff franchement, l'indépendance a été une erreur grossière !


Avant de donner mon avis sur le discours de notre chér president Paul Biya élu democratiquement par la nation camerounaise
je reviens sur cette phrase de Elanpimpim qui m'a extrememnt choqué et qui est une insulte pour tout les gens qui on lutté pour notre indépendance , au risque de heurter la sensibilité de certains je dirais a ce chér Elan que je respecte mais franchement tu mérites que je te traite de " PETIT CON TU NE MERITES PAS TA NATIONALITE CAMEROUNAISE " et personnellement tu merites une sanction d'au moins un an


Sur le débat actuel , Paul Biya a tres bien parlé , il a reconnu ces propres erreurs et celles de son gouvernement
Il a compris les manifestations de Février ,
Il veut lutter contre les speculations
Il propose des concours pour la fonction publique et a haussé les salaires de ces derniers
Il lutte contre la speculation
Il ouvre le débat avec les syndicats sur des problémes fondés ( quel syndicat a demandé une audience et n'a pas été recu ???)
Et comme il le dit si bien Aide toi et le ciel t'aidera

Et la majoorité des choses qu'il a dit , il les a faites ( voir response de Tchoko )

Maintenant à sa placfe qu'auriez vous fait je ne pense pas mieux
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Abdel



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MessagePosté le: Wed Jan 07, 2009 12:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

delouis a écrit:
ElanPimPim a écrit:
pffff franchement, l'indépendance a été une erreur grossière !


Avant de donner mon avis sur le discours de notre chér president Paul Biya élu democratiquement par la nation camerounaise
je reviens sur cette phrase de Elanpimpim qui m'a extrememnt choqué et qui est une insulte pour tout les gens qui on lutté pour notre indépendance , au risque de heurter la sensibilité de certains je dirais a ce chér Elan que je respecte mais franchement tu mérites que je te traite de " PETIT CON TU NE MERITES PAS TA NATIONALITE CAMEROUNAISE " et personnellement tu merites une sanction d'au moins un an


Sur le débat actuel , Paul Biya a tres bien parlé , il a reconnu ces propres erreurs et celles de son gouvernement
Il a compris les manifestations de Février ,
Il veut lutter contre les speculations
Il propose des concours pour la fonction publique et a haussé les salaires de ces derniers
Il lutte contre la speculation
Il ouvre le débat avec les syndicats sur des problémes fondés ( quel syndicat a demandé une audience et n'a pas été recu ???)
Et comme il le dit si bien Aide toi et le ciel t'aidera

Et la majoorité des choses qu'il a dit , il les a faites ( voir response de Tchoko )

Maintenant à sa placfe qu'auriez vous fait je ne pense pas mieux


Au regard de ce que toi meme tu viens d'écrire, et prennant en compte des centaines de nos jeunes frères que Paul Biya a fait massacrer et emprisonner en fevrier 2008 on peut aussi te traiter de petit con qui ne merite pas sa nationalité camerounaise à moins que tu n'ais pris une autre et que la grande souffrance du reste ne te dit plus rien.

il faut faire l'éloge de ton president sans traiter les autre de con tout simplement parcequ'ils voient noir ce que toi tu vois tout blanc. en passant je suis d'accord avec toi qu'en 26 ans Paul Biya a tout fait, le Cameroun se porte bien et que personne d'autre n'aurait fait mieux.

le jour ou il va mourir il ne faudra pas être le premier à renier ton Dieu.

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delouis
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MessagePosté le: Wed Jan 07, 2009 1:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Abdel a écrit:



Au regard de ce que toi meme tu viens d'écrire, et prennant en compte des centaines de nos jeunes frères que Paul Biya a fait massacrer et emprisonner en fevrier 2008 on peut aussi te traiter de petit con qui ne merite pas sa nationalité camerounaise à moins que tu n'ais pris une autre et que la grande souffrance du reste ne te dit plus rien.

il faut faire l'éloge de ton president sans traiter les autre de con tout simplement parcequ'ils voient noir ce que toi tu vois tout blanc. en passant je suis d'accord avec toi qu'en 26 ans Paul Biya a tout fait, le Cameroun se porte bien et que personne d'autre n'aurait fait mieux.

le jour ou il va mourir il ne faudra pas être le premier à renier ton Dieu.


Chér(e) ami(e),avant de monter sur tes grands chevaux et m'invectiver de la sorte je tiens à te preciser que je n'ai pas traiter Elan de con par rapport à son avis su le discours de paul Biya ( le pays etant democratique on n'a le droit de donner une oopinion ) mais sur le fait qu'il remet en cause notre indépendance
Maintenant si tu me traites de con par rapport au discours de Paul Biya , c'est un autre probléme
Maintenat revenons ce que tu dis

Citation:
Paul Biya a fait massacrer et emprisonner en fevrier 2008


Comment lutter contre le pillage ???
Meme si les revendictions étaient légitime comme Paul biay le dit lui meme il y'a d'autres moyens de se faire entendre
Et j'ajouterai aussi que la population qui a été emprisonné pendant le desordre a été gracié par paul Biya lui meme apres le retour au calme
Massacre ????? tu dis , il faut pas employer des mots démésurés

Est ce normal pour toi que des citoyens attaquent une gendarmerie ,volent les armes ( qui serviront a voler d'autres citoyens ), cassent des boulangeries , détruisent les biens des personnes qui n'ont rien à voir avec l'état ???? et personne ne réagis ????

la souffrance comme disait une homme d'etat francais le mot souffrance n'appartient pas qu'aux socialistes moi je dirais la souffrance du peuple camerounais n'appartient pas seulemnt aux opposants du pouvoir légitime


Peut etre en 26 ANS il a pas fait ce que les camerounais attendaient de lui , mais si à la fin il veut bien faire pourquoi ne pas l'encourager dans cette voie
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MessagePosté le: Wed Jan 07, 2009 1:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

afro a écrit:
TheNeo a écrit:
non vraiment kan un president dit "aide toi et le ciel t'aidera" c pour dire koi?
franchement. hier a la radio les "politiciens" justifiaient que c un phrase rethorique te bla bla bla .


je n'ai meme pas lu son discours la
mais sérieux il a dit ca Shocked


relis le donc d'abord avant de Shocked
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MessagePosté le: Wed Jan 07, 2009 1:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Tracy,

Ce qui est certain, c'est que le gouvernement est au travail, même s'il fait du mauvais travail ou que le travail ne porte pas ses fruits.

Pour le salaire des fonctionnaires, ça dépend bien évidemment du corps auquel on appartient. Dans une édition de Repères de l'année dernière, ils estimaient que ce salaire variait entre 43.580 Fcfa et 268.510 Fcfa. Je ne sais pas si ça a changé. (salaire des fonctionnaires : http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=19639 )

Pour ma part donc, si on veut scruter stricto sensu le discours de Popaul, on peut lui donner raison et dire que des changements sont bien amorcés.

Maintenant, quel impact cela a sur le pouvoir d'achat des Camerounais ?

Je ne sais pas, on doit continuer d'attendre pour y voir plus clair, sachant que les efforts gouvernementaux sont sapés par les pratiques commerciales indélicates de certains qui continuent d'appliquer des prix en dehors de la réglementation en vigueur (Popaul en parle dans son discours en disant que "la spéculation a été combattue").

Baisse du prix du riz :
http://www.bonaberi.com/ar,baisse_sensible_du_prix_du_riz_au_cameroun,4861.html

Baisse du prix du pain :
http://www.bonaberi.com/ar,cameroun_le_pain_a_130_fcfa,4464.html

Baisse du prix du pétrole :
http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=24284&cid=1

Cameroun: Baisse du prix du poisson, du riz et du blé
http://fr.allafrica.com/stories/200803171409.html

Le gouvernement s'oppose à la hausse du prix du ciment
http://www.africanmanager.com/articles/114470.html


Tchoko merci pour les infos et les liens . En fait je pense que si l'on veut être factuel , l'on devrait être moins sévère avec popol et reconnaitre quand les choses vont bien.

Mais le fait est que les Camers sont las et ne l'évalue pas sur une ou deux années pendant lesquelles existe une embellie. Cette embellie ne peut difficilement masquer l'impéritie des trente précédentes.


J'ai lu le discours , j'avoue qu'il est bien articulé et que l'on a l'impression ( contrairement à ce que je lis ici et là ) qu'il y'a une certaine cohérence dans la gestion de la chose publique et que des programmes dignes de ce nom sont implémentés. Ce monsieur est intelligent et ça on ne le découvre pas . D'ailleurs je dirais qu'il l'est assez pour s'être maintenu à la tête de l'état aussi longtemps.

Mais mon problème est qu'il nous as toujours seriné de beaux discours du genre et s'est montré plus frileux lorsqu'il s'agissait de les transcrire en réalisations palpables. C'est un peu pour ça que moi je m'abstiens de juger les discours et trouve plus pertinents de comparer les indicateurs.
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