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Rapport alarmant de la France sur le Cameroun
(19/07/2004)
Il est formellement déconseillé de circuler la nuit sur les routes camerounaises. L’insécurité est préoccupante à l’aéroport international de Douala. En cas d’agression, éviter toute manifestation de résistance.
Par Redaction

Il est formellement déconseillé de circuler la nuit sur les routes camerounaises. L’insécurité est préoccupante à l’aéroport international de Douala. En cas d’agression, éviter toute manifestation de résistance. Telle est la substance du rapport que le gouvernement français vient de dresser à l’intention de ses ressortissants au Cameroun.

Selon le Ministère des Affaires Etrangères, La délinquance récurrente et la criminalité (parfois violente) dans les grandes agglomérations (Douala, Yaoundé) doivent conduire à respecter les mesures de prudence. Les résidents français au Cameroun ainsi que ceux qui désirent y séjourner sont donc priés de respecter les consignes suivantes: Toute agression doit être signalée à la police et au Consulat de France le plus proche (Douala, Yaoundé et Garoua). Il est formellement déconseillé de circuler la nuit sur les routes camerounaises. L’insécurité dans les villes principales du pays, en général accentuée à la veille de périodes de fêtes, doit conduire à la prudence, notamment dans les lieux de passage. L’insécurité est notamment préoccupante à l’aéroport international de Douala (vols de bagages, trafics). Il est conseillé d’éviter de se trouver seul à proximité de l’aéroport (plusieurs passagers ont été dépouillés, après avoir été pris en charge par des taxis, et plusieurs femmes gravement agressées). Se faire prendre en charge par un correspondant à l’arrivée à l’aéroport. A proximité de Douala, le volcan mont Cameroun est toujours en activité. Ceci doit conduire à quelques demandes d’informations préalables des visiteurs qui projetteraient de l’escalader. Les excursions aux alentours des lacs volcaniques Nyos (nord-ouest) et Monoum (ouest) sont vivement déconseillées, compte tenu des risques d’émanation de gaz toxiques.

En province, en raison du phénomène de “coupeurs de routes”, il convient de rester prudent notamment dans les zones frontalières avec le Nigeria, la Centrafrique et le Tchad, et en particulier, s’agissant de la frontière avec le Tchad, dans la zone, à l’ouest de Ngaoundéré, du parc national de Bouba Ndjida et entre Madingrim et Touboro. Il est fortement recommandé aux touristes et aux chasseurs qui envisageraient de se rendre dans ces régions de se renseigner au préalable auprès de l’ambassade ou du Consulat de France à Garoua, et de se faire connaître des autorités locales chargées de la sécurité avant de décider d’un itinéraire. Concernant la province du nord (circonscription de Garoua), il est recommandé, à la tombée du jour, lors de ses déplacements en véhicule dans le centre-ville de Garoua et dans sa périphérie (quartier menant à l’aéroport) de fermer ses portières de l’intérieur et de vérifier régulièrement dans ses rétroviseurs qu’aucun moto-taxi ne vous suit. Des bandes armées agressent régulièrement les automobilistes et les piétons. De façon générale, les mesures de prudence et de précaution suivantes sont recommandées ne jamais voyager seul sur les routes, mais voyager de jour et à plusieurs ; ne jamais résister aux ordres des agresseurs qui ne visent en général que le butin éviter d’exhiber tout article ou valeur pouvant attirer la convoitise (sac à main, téléphone cellulaire, montre, bijoux, appareil photo, argent, etc…) éviter les quartiers isolés et/ou populaires des villes (notamment, à Yaoundé, quartiers de la Briquetterie, Mokolo...), où il est déconseillé aux femmes de se promener seules ; éviter en général de se déplacer seul en ville la nuit; éviter d’emprunter seul des taxis dès la tombée de la nuit laisser, chaque fois que cela est possible, à l’hôtel ou chez les amis qui vous accueillent, des photocopies certifiées conformes des pièces d’identité et documents de voyage (cartes nationales d’identités, passeports, titres de voyage...etc.) permettant aux services consulaires, en cas de perte ou de vol, d’identifier la victime et de reconstituer les pièces originales dérobées ou perdues n’emporter avec soi que le strict minimum d’argent en liquide ; se montrer attentif, sur les pistes ou les routes, à toute interruption anormale du trafic venant en sens inverse (ce qui pourrait être le signe d’une attaque de véhicules en amont) ; éviter les cartes de crédit qui, d’une manière générale, ne sont pas acceptées sauf auprès des compagnies aériennes et des hôtels des chaînes internationales ; éviter de tirer des chèques sur une banque domiciliée hors du Cameroun des escroqueries, effectuées à partir des éléments contenus dans les chèques ont été constatées.
L’attention des ressortissants français est attirée sur les risques éventuels encourus lors de contacts noués par voie de correspondance, électronique (e-mail) ou postale, avec des ressortissants camerounais, certains d’entre eux cherchant à les rencontrer à seules fins d’extorquer différents avantages de leur interlocuteur (mariage, acquisition d’une nationalité étrangère, reconnaissance d’enfants naturels ou adultérins...), au besoin en utilisant des méthodes coercitives. De nombreuses unions se terminent en catastrophe dès que le conjoint étranger est arrivé en France. Des réseaux existent qui facilitent les mariages de convenance dans le seul but de contourner la réglementation sur les visa

Par Massoma dikouba Aurore Plus



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