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j’ai eu également le privilège de tourner deux courts métrages au Cameroun avec M. Thierry NTAMACK
Bon nombre de cinéphiles camerounais s'accordent à dire que la santé du cinéma n'est pas au beau fixe. Certes, de plus en plus nous nous délectons de productions de belles factures que ce soit en série ou en long métrage, mais les acteurs ne vivent pas encore de leur art. S'il est clair que l'on doit quitter d'un point a pour un point b, les acteurs de poids du 7eme art souhaiteraient que les pouvoirs publics notamment le ministère de tutelle le ministre de la culture accordent des aides car les réalisations sont couteuses.
C'est vrai que le festival Ecrans Noirs est devenu Utilité public par la volonté du chef de l'état camerounais.
En attendant les grandes réalisations, les acteurs continuent de travailler par passion, du rêve dans les yeux; c'est ainsi que nous avons rencontré monsieur Gautier passionné du Cinéma, il nous parle de lui.
Pourriez-vous vous présenter aux internautes ?
Je m’appelle Gautier Samuel je suis d’origine française et j’ai 52 ans.
Si on s'attarde sur votre casquette d'acteur, pourrions nous avoir quelques films et projets dans lesquels on retrouve votre présence ou pâte ?
J’ai eu le privilège de commencer avec un film à succès LES 3 LASCARS, avec de grands noms du cinéma burkinabé et ivoirien, ainsi que L’AFFAIRE SAM MORRY de Boubacar Diallo (Burkina Faso) primé au Fespaco, et une série « c ». En Côte d’Ivoire j’ai collaboré avec les productions AIM dans un triller palpitant « LES TERREURS DU TERROIR » qui sera pour le public cette année, j’ai eu également le privilège de tourner deux courts métrages au Cameroun avec M. Thierry NTAMACK et d’autres en cours de réalisation.
Aujourd'hui avec l'avènement des réseaux sociaux, quel diagnostic par rapport au Cinéma Classique ? Et plus précisément au Cameroun ?
Les réseaux sociaux sont une grande vitrine pour tout le monde et je pense maintenant, complémentaires au cinéma classique ; cela permet de toucher le plus grand nombre de personnes rapidement et pas seulement les amoureux du grand écran.
On vous voit régulièrement avec Fingon Tralala, comment s'est faite la rencontre ? Vous vous projetez sur le long terme ou c'est juste pour donner un coup de main ?
Avec Fingon Tralala, nous nous sommes rencontrés début 2023, et le courant est tout de suite passé, je serais toujours disponible quand il aura besoin de moi, c’est également une belle opportunité qu’il me donne et un privilège qu’il me fait.
Vous vivez actuellement au Cameroun, comment trouvez-vous le cinéma, par rapport aux autres pays que vous avez déjà visité ?
Oui je réside à Douala actuellement. Le cinéma camerounais continue de se développer et de gagner en reconnaissance sur le plan national et international, de nombreux réalisateurs talentueux présents ou émergents, apportent leur créativité dans cette industrie. Par contre les financements et la distribution peuvent être améliorés. Les autres pays y font face également.
Des projets ? Oui plein, dans différents registres, cela améliorera mon jeu d’acteur, séries et longs métrages en préparation.
Le mot de la fin ?
Merci à Bonaberi.com et ses partenaires médias pour cette entrevue, je suis impatient de vous faire découvrir mes futurs projets cinématographiques et de continuer à vous divertir avec mes performances. A bientôt sur les écrans !
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