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Que faire face aux fuites?
(22/10/2007)
Les recteurs des universités d`Afrique sont réunis depuis hier à Tripoli pour évaluer le phénomène et y apporter des solutions.
Par Dorine Ekwè

Les destinations les plus prisées sont, dans la plupart des cas, les pays de l`Europe de l`Ouest et ceux de l`Amérique du Nord. Les crises économiques que vivent les citoyens des pays africains, les guerres et les conditions de rémunération sont généralement les principales causes de cet exil.

Face à cette hémorragie qui secoue l`Afrique, quelles sont les initiatives qui doivent être mises sur pied pour mettre fin à ces départs volontaires qui affectent les pays du continent? Doit-on prendre exemple sur les pays d`Amérique du Sud, qui envoient leurs élèves se former en Occident en leur garantissant de bons revenus et des ouvertures à leur retour dans leurs pays respectifs? Ce sont des solutions sur lesquelles, depuis hier, dimanche 21 octobre, les recteurs des universités africaines, sous l`égide de l`Association des universités africaines (Aua) tablent. C`est dans le cadre de la 12e conférence des recteurs et vice-recteurs des universités africaines.

Pour le président de l`université du 7 avril de Tripoli, il est urgent pour les pays africains de trouver, ensemble, des solutions à ce phénomène qui ruine les économies du continent et freine son développement. "Parmi les personnes qui quittent notre continent, on trouve des cadres qui sont des instruments de base de nos pays. Pendant la période coloniale, l`Afrique a été vidée de ses bras forts pour les pays occidentaux.

Nous ne devons pas laisser l`histoire se répéter; laisser les intelligences africaines enrichir les autres au détriment de leurs propres pays", affirme le président de l`université du 7 avril.

La même logique est suivie par le représentant de la commission de l`Union africaine à ces assises. Pour lui, en effet, les pays africains doivent mettre sur pied des mécanismes qui les rendront "libres de faire leur choix pour relever les défis auxquels ils sont confrontés; mais surtout, profiter de leurs ressources humaines qui reste leur seule arme pour le développement". Et bien que dans la plupart des cas cette "saignée" concerne le domaine de la santé, elle concerne également les professeurs d`universités.

D`après le professeur Alexandre Hatungimana de l`université du Burundi, "la mobilité non contrôlée des professeurs d`universités qui est motivée par une logique de recherche de gain, est une autre forme de fuite des cerveaux. Cette mobilité est plutôt au profit des carrières, sans relations avec les enjeux. Ce qui favorise l`assèchement des compétences".


Source: Quotidien Mutations


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