Une petite a été électrocutée le jour de la Saint Sylvestre à Douala
La scène s'est produite aux environs de 9 heures, le 2 janvier 2009. Malgré le secours apporté par les voisins qui se sont mobilisés pour la sauver, Jovy va rendre l'âme quelques minutes après à l'hôpital Ad Lucem. Une mort brusque qui a consterné toute la population au petit matin.
Certains témoins de la scène rapportent que le père de la victime, Bernard D. a recommandé aux enfants du voisinage d'organiser les festivités plutôt dans leurs domiciles au lieu d'aller dans les établissements d'animation qui naissent pendant ces fêtes d'année. Et dans lesquels il règne une certaine insécurité. C'est sur ces conseils que les jeunes vont louer les appareils de musique et les installer chez l'un d'entre eux. Pour marquer cet événement, les jeunes vont inviter certains amis à se joindre à eux. Ils vont festoyer jusqu'au petit matin. Une fois les invités partis, les organisateurs ont entrepris de remettre les lieux dans leur état.
C'est ainsi que Jovy D, en jouant avec ses amis, a pris malencontreusement le câble qui avait servi à alimenter directement les équipements sur les installations de la société Aes-sonel. Ce câble traînait dans la cour. " Tous les enfants de cette ruelle jouaient ici à cette heure. C'est un accident ", confie laconiquement un voisin qui a requis l'anonymat. Alertés par les cris des enfants, les parents vont accourir. Ils vont trouver la victime dans un état d'inconscience second.
La défunte, allongée, va recevoir sans succès quelques coups de frappe avec une latte. De même que le bouche-à-bouche a été sans effet. C'est finalement à l'hôpital que Jovy va décéder. Immédiatement après leur retour de l'hôpital, la dépouille a été conduite au village natal de ses parents à Bafou. Une enquête a été ouverte à la brigade territoriale d'Akwa-Nord. Deux suspects ont été interpellés par cette brigade. Il s'agit notamment de l'animateur de la soirée et du responsable d'un Gic spécialisé dans la pâtisserie.
Source: Quotidien Mutations
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