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La famille Engo veut poursuivre les autorités camerounaises en France
(19/03/2014)
Le fils de Désiré Engo explique pourquoi il veut poursuivre les autorités camerounaises en France : détention illégale
Par Fabienne et Désiré Engo
Pierre Désiré Engo, ancien dg de la CNPS
Pierre Désiré Engo, ancien dg de la CNPS
Comment expliquer simplement sans compliquer outre mesure une situation abracadabrantesque (comme le disait Jacques Chirac)?

1) Comme pour Titus Edzoa et Thierry Michel Atangana, mon père Pierre Désiré Engo a été jeté en prison au Cameroun le 03 Septembre 1999 sous deux chef d'accusation imaginaires: prise illégale d'intérêts et trafic d'influence.

Ces deux accusations vont s’avérer "inexploitables" puisque rédigés à la hâte par des corses proches -disait-on à l'époque- de l'ancien Ministre Français Charles Pasqua; à qui Pierre Désiré Engo avait refusé de confier la gestion de la branche immobilière (nouvellement créée) de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun, plus connue sous le nom de «la Prévoyance Immobilière de Gestion» (PIGT).

2) C'est pourtant le Directeur de cette structure nouvellement créée (PIGT), un certain Atangana Bengono Pierre Celestin, nommé avec le soutien de mon père lors d'un Conseil d'Administration de la CNPS, que le régime BIYA va instrumentaliser (comme il l'avait en vain essayé avec Michel Atangana contre Titus EDZOA) pour porter plainte pour détournement de deniers publics contre mon père à hauteur de 25 milliards de FCFA. Ce monsieur va même se porter partie civile sans jamais avoir été un salarié de la CNPS, aux côtés de la nouvelle direction de cette entreprise publique (confiée au neveu de Paul BIYA, un certain Louis-Paul MOTAZE, aujourd'hui ministre secrétaire général du Premier Ministère, en réalité le vrai Premier Ministre du Cameroun). Nous envisageons de l'inclure dans la plainte que nous voulons déposer contre les autorités camerounaises.

3) Ces accusations initiales ne pouvant pas davantage prospérer sur un terrain judiciaire (malgré le matraquage médiatique), en raison notamment de l'énormité de la somme (25 milliards de Francs CFA) et du manque de preuves, le régime de Paul BIYA va purement et simplement les contourner en procédant par des leurres judiciaires:

- Mon père connaîtra d'abord (comme aujourd'hui l'avocate française Lydienne EYOUM), une détention dite provisoire de plus d'un an à la prison centrale de Yaoundé-Kodengui, sans véritablement plus savoir les charges retenues par l'État du Cameroun (à travers la CNPS) contre lui. Il introduira au moins une demande de libération, qui sera systématiquement rejetée.

- L'État du Cameroun en profitera même pour lui coller une histoire de "chèque sans provision" sur le dos: allant trouver une prestataire de services véreux de la CNPS, un certain AYISSI NGONO, à l'encontre duquel Pierre Désiré Engo avait fait opposition auprès de la BICIC à Douala (où était logé un des comptes bancaires de la CNPS), afin notamment qu'aucun centime ne soit versé à ce monsieur en raiosn d'un marché vraisemblablement fictif, que l'intéressé n'avait à l'évidence jamais exécuté. La véracité des arguments de Pierre Désiré Engo pendant le procès, sera confirmé par la banque. Il n'empêche, Pierre Désiré Engo écopera d'une condamnation de 6 mois ferme de prison.

- Mais alors qu'il purge cette peine de 6 mois, il est aussitôt informé en Prison en 2001 qu'il fait désormais l'objet d'une autre poursuite pour complicité de détournement de deniers publics dans le cadre de l'affaire CNPS contre le sieur Dippah Henri. Ce monsieur est un autre prestataire de services auprès de la CNPS, interpellé et immédiatement écroué dans ses locaux à Yaoundé courant 2001 (alors précisément que Pierre Désiré Engo séjournait déjà lui, en Prison depuis au moins un an), au motif que monsieur DIPPAH aurait voulu escroquer la CNPS dans un marché de recouvrement des créances de la CNPS auprès de certaines banques camerounaises; marché qu'il avait bien exécuté comme il avait pu le prouver lors du procès qui s'est tenu en 2002 à Yaoundé.

Pourtant, y compris dans cette affaire où Pierre Désiré Engo n'était pas le principal accusé, il en écopera d'abord de 10 années de Prison ferme en première instance, puis de 15 années en appel, peine intégralement confirmée en 2005 par la Cour Suprême du Cameroun



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