Les projets à l'ordre du jour pour favoriser l'intégration sous-régionale en zone Cemac n'ont toujours pas pris forme.
Par Redaction Bonaberi.com
Les chefs d'Etat lors du discours de clôture du sommet du 07 au 09 Juin de la Cemac
Les 6 présidents des pays de la zone Cemac étaient réunis à Brazzaville du 07 au 09 Janvier pour un sommet extraordinaire. Au menu, l'intégration régionale, le passeport communautaire, la compagnie aérienne communautaire ainsi que le fonctionnement de la Beac.
Concernant la Beac, les chefs d'Etat ont pointé de nombreux dysfonctionnements malgré les décisions et nominations de Janvier, et ont à ce propos nominé le Congolais Daniel Ngassiki en tant que secrétaire général de la banque centrale. Concernant les différentes institutions, il a été décidé à l'unaniminité d'uniformiser les durées de mandat à cinq ans pour toutes les institutions excepté la Beac.
a compagnie sous-régionale Air Cemac, supposée pallier le manque de moyens de transport entre les différents pays de la sous-région, attendue depuis près de cinq ans n'est semble-t-il pas prête de voir le jour. On apprend néanmoins que les négociations sont en cours avec la compagnie sud-africaine South African Airways (SAA).
Au sujet du passeport communautaire, les choses ne vont pas plus vite ; le passeport qui devait faciliter la libre circulation entre les états de la communauté était supposé être mis à disposition à la fin du mois d'Avril, mais force est de constater qu'il n'en est rien. A ce propos, Denis Sassou Nguesso s'est contenté de quelques mises en garde, se méfiant de la possibilité que les criminels profitent des facilités de déplacement apportées par le passeport.
Des éternels tâtonnements jugés agaçants par les observateurs qui considèrent que le peu d'avancée de la Cemac témoigne du manque d'unité et surtout de cohésion entre les différents chefs d'état. D'après certaines sources, le passeport communautaire tarderait à faire son entrée parce que les différents pays n'ont pas encore envoyé leurs spécimens de passeport biométrique.
Pour accélérer le processus, il se pourrait que les choses soient finalement faites dans l'ordre inverse : la Cemac produirait son modèle de passeport et il reviendrait alors à chaque pays de produire son passeport sur la base du modèle fourni.
