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Hoïgen Ekwalla quitte la scène
(27/10/2008)
La nouvelle, à l’image d’une traînée de poudre, a parcouru les coins de la ville de Douala hier jeudi 23 octobre autour de 9 heures. Hoïgen Ekwalla a rendu l’âme à l’hôpital Laquintinie des suites de maladie.
Par Alain Njipou
Décès du délèbre artiste camerounais
Décès du délèbre artiste camerounais
En effet, il avait été interné depuis deux semaines au pavillon Samuel Kondo. Des sources proches de la famille indiquent qu’il souffrait d’un trouble au cerveau qui a eu des répercussions sur le reste du corps notamment aux reins. A son domicile situé à Deido, non loin du mythique cabaret Les mélodies d’antan dans lequel il a presté de son vivant, c’est la stupéfaction et la désolation sur tous les visages. Sa nièce Ekamby Jeanne est inconsolable. « Je vis avec Tonton Hoïgen depuis 2001. Il était attentionné et plein d’affection. Il avait un esprit paternel et répandait la joie de vivre », raconte-elle en larmes.

Issu d’une idylle entre feu Mpouli Ejenguele Samuel et Mbango Nyamè Thérèse actuellement en France pour des soins médicaux, Hoïgen Ekwalla voit le jour le 13 juin 1949. Après l’obtention d’un Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) en électricité, il fait des stages d’imprégnation à la défunte Société nationale d’électricité (Sonel) puis à la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) où il est recruté comme employé permanent.

Auparavant, le virus de la musique l’avait piqué. Pour réaliser son rêve, il s’envole en 1980 pour l’Europe grâce à ses économies. Deux ans plus tard, il sert sa première galette musicale intitulée Ebola Ngosso. Dès lors c’est une carrière dans le show biz ponctuée par des spectacles inoubliables au Cameroun et hors du triangle national.
Il enchaîne des albums qui ont fait date avec en prime un makossa d’une pureté qui n’a d’égal que le talent d’un virtuose au parcours respectable. Chat Botté est disque d’or au Cameroun en 1988. Hoïgen est désigné artiste de l’année avec son titre à succès Mon amie vérité en 1994. Avec la poussée du piratage qui fait des ravages, il décide de ne plus commettre des albums sur le marché discographique. Son dernier tube remonte à 2003 avec Tendresse comme titre phare. Entre temps, l’homme s’offre un chemin dans les dédales alambiqués de l’import-export. Homme d’affaires, il ne quitte pas pour autant l’univers musical, son domaine de prédilection. Au moment où il passe l’arme à gauche, un album était en chantier, apprend-on auprès de la famille.

Exit donc le sourire communicatif qui ne le quittait guère. On se souviendra toujours de sa voix veloutée et de son look de crooner à l’élégance insolente. Son style musical qui puise dans les profondeurs abyssales de la culture camerounaise se décline dans le makossa, le blues, la salsa et bien d’autres. A quarante-neuf ans, Hoïgen Ekwalla a brisé le micro laissant ses confrères Guy Lobé, Macky Claude, Ekwe Silo, Henri Njoh sans voix.



Source: Le Messager


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