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Euro 2008 : David Villa frappe fort, l'Espagne assome la Russie
(10/06/2008)
Les Espagnols ont frappé un grand coup en s'imposant quatre à un face à la Russie avec le coup du chapeau pour David Villa
Par Nkwayep Mbouguen

David Villa inscrivant son second butAprès les Pays-Bas hier, l'équipe espagnole vient de réaliser la sensation en assomant son adversaire sur le score de 4 buts à 1, avec un David Villa tout simplement exceptionnel. Avec le coup du chapeau, l'attaquant du FC Valence a marqué les esprits et prend la tête du classement des buteurs. Fabbregas a conclu en inscrivant le 4e but espagnol.

Au delà du triplé et de la belle victoire espagnole, on aura surtout vu une équipe impressionante techniquement et collectivement, avec Torres, Xavi, Inesta et Silva entre autres qui se sont littéralement régalés, et auront fait beaucoup de mal au milieu russe. Pourtant, leurs adversaire du jour n'étaient pas en reste, loin de là, et ont donné pendant quelques périodes du match du fil à retordre aux adversaires en combinant bien et en accélérant le jeu. Mais derrière ce festival offensif et technique, l'Espagne a montré un visage plus inquiétant au niveau de la rigueur défensive, et aurait pu encaisser plus d'un but, n'eut été un excellent Casillas et le manque de réalisme russe ; ainsi, le poteau aura sauvé par deux fois les buts du gardien du Real Madrid, et la maladresse des coéquipiers de Semak aura ensuite permis aux Espagnols de prendre l'avantage.

Face à des pays plus offensifs et dur à jouer, l'Espagne pourrait être inquiétée et connaître des difficultés. Enfin, on aura tout de même apprécié les quatre buts espagnols, tous d'excellente facture : les deux premiers, sur des rushs ponctués de passes lumineuses de Torres, Inesta, et puis un exploit personnel de Villa pour le troisièreme. Sur le dernier but, lancé en un contre un, l'attaquant aura eu le réalisme d'attendre le décalage sur le côté de Xavi qui a buté sur le gardien, avant que Fabbregas ne reprenne de la tête face au but vide. Avec cette belle victoire, l'Espagne envoie un message fort aux autres équipes et se positionne en première position dans le groupe D, mais Luis Aragones devra revoir la rigueur et le replacement de son équipe.




Pour revenir au match, l'Espagne évoluait en 4-4-2, avec une attaque composée de Torres et de Villa, soutenus par un milieu à 3 David Sylva, Andrés Inesta et Xavi. Sena évoluait devant la défense composée de Puyol et Marchena dans l'axe, Capdevilla et Ramos et sur les côtés. Durant les 90 minutes, David Villa aura été tout simplement exceptionnel : multipliant les courses et les appels, l'attaquant n'a pas hésité à replier très bas pour participer au jeu et presser l'équipe adverse. Torres, sans doute émoussé par une très longue saison, a été un peu moins en vue, même s'il a lui aussi été très bon, étant notamment passeur au terme d'une belle course pour l'ouverture du score de son coéquipier.

Comme souvent, la clé espagnole aura été le milieu de terrain : Xavi et Sylva ont fait très très mal aux Russes ; adroits techniquement, les deux Espagnols ont toujours eu le bon geste pour désarçonner leur vis-à-vis et décaler leurs coéquipiers dans de bonnes conditions, aidés comme d'habitude par un Sergio Ramos infatiguable sur son côté droit. Inesta a été plus maladroit, et a perdu quelques ballons dans l'entre-jeu.

Côté russe, on a apprécié la présence de Zhirkov, qui a beaucoup apporté aussi bien défensivement qu'offensivement.

Festival offensif côté espagnolLe match a commencé sur un faux rythme avec beaucoup de fautes commises par des Russes qui tentaient d'empêcher les Espagnols de mettre leur jeu en place. Tactique peu louable mais payante puisque ce sont Semak et ses coéquipiers qui se montraient dangereux en premier, en évoluant sur des contres rapidement menés par des passes courtes.

Mais dès la 20e minute, la supériorité technique espagnole allait faire la différence : bien lancé par Sylva, Torres allait s'engouffrer côté gauche et résister au coup d'épaule de son vis-à-vis, aspirer le défenseur et le gardien avant de servir une offrande à Villa qui n'avait plus qu'à pousser face au but vide. Pas en reste, les Russes allaient se ruer à l'assaut et bien combiner côté droit : Sychev allait mettre Capdevilla en difficulté avant d'adresser un centre ras du sol qui allait passer à travers une défense espagnole amorphe avant de trouver Bilyaletdinov dont le plat du pied allait terminer sa course sur le montant de Casillas.

Euphoriques, les Espagnols allaient commencer à combiner et enchaîner les occasions sur les buts russes : Torres par deux fois en allait s'essayer mais buter successivement sur un défenseur puis sur le gardien, il ne s'était alors passé que 4 minutes depuis le but, et que d'occasions ! 3 minutes plus tard, Villa allait lui aussi repasser à l'assaut : décalé sur la droite, il allait redresser sa frappe et buter une nouvelle fois sur le gardien. Les Espagnols allaient alors prendre le contrôle du ballon, mais n'allaient plus trouver d'ouvertures, profitant de leur avance au score. Et avant la mi-temps, c'est les Russes qui allaient une nouvelle fois maudire le sort : suite à un coup-franc repoussé par le mur, Pavlyuchenko allait décocher une puissante frappe du gauche, et Casillas allait encore être sauvé cette fois-ci par sa transversale.

Cette imprécision allait leur être fatale, puisque moins d'une minute après, Inesta bien servi par Sylva sur un changement d'aile judicieux allait éliminer deux joueurs en repiquant vers l'axe avant d'adresser un extérieur du pied vers Villa qui devançait la sortie d'Akinfeev du bout du pied : 2 à 0 pour l'Espagne, et les deux équipes se séparaient sur ce score.

Au retour, le rythme du match allait diminuer, les Espagnols gérant face à une équipe russe qui commençait à montrer des signes de fatigue. Pendant une demi-heure, il allait y avoir quelques rares offensives de part et d'autre, jusqu'à un nouvel éclair de Villa : servi par Fabbregas, l'attaquant allait ajuster son défenseur avant de fixer une nouvelle fois le gardien russe et inscrire le premier triplé de cet Euro.

Sur un nuage, les Espagnols allaient alors baisser de vigilance face à des Russes qui allaient se réveiller et repartir vers l'avant. Pavlyuchenko allait adresser un missile à Casillas qui allait passer de peu à côté, avant de tromper finalement le gardien en étant plus rapide que tout le monde sur un corner sortant, et réduire le score. Semak allait même avoir l'occasion de revenir encore au score après un beau contrôle de la poitrine, mais allait totalement écraser sa frappe qui n'inquiétait pas Casillas.

Mais à la dernière minute du temps réglementaire, profitant des espaces créés par les offensives russes, Villa allait être servi encore une fois côté gauche. En un contre un, l'attaquant, émoussé n'allait pas aller au duel mais tranquillement attendre le décalage de Xavi pour le servir d'une belle louche ; le milieu barcelonais allait trouver le gardien sur sa frappe, mais Fabbregas qui avait bien suivi allait tranquillement conclure de la tête.

Au final, les Espagnols se sont donc largement imposés 4 buts à 1 et font plus que jamais partie des favoris de cette compétition.



Le résumé du match






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