"Il a fallu environ 25 sapeurs-pompiers et gendarmes, trois heures d?opération
(...) pour abattre le redoutable reptile", selon le quotidien d'Etat Cameroon
Tribune (CT), selon lequel les faits se sont produits mardi. Le serpent a été
découvert alors qu'il prenait "calmement un bain de soleil sur la dalle" d'une
pièce d'un domicile privé situé non loin du consulat de France dans le quartier
administratif de Bonanjo, d'après le journal. Après deux premiers coups de feux
infructueux, "une stratégie est élaborée par les forces de l'ordre et
immédiatement appliquée: 12 coups de feu sont tirés à nouveau, et le serpent est
abattu", a raconté CT.
Les restes du reptile dont la chair est "une bonne viande" ont été ensuite
vendus, a rapporté le quotidien privé Le Messager citant des sources anonymes.
L'information a cependant été démentie par François Issola Dipanda, responsable
local du du ministère des Forêts et de la faune (Minfof), cité par le même
journal: les restes du boa "ont été détruits".
Il y a quelques semaines, un autre boa avait "perturbé la circulation sur le
pont Joss" qui relie Bonanjo au quartier des affaires d'Akwa, a rappelé de son
côté le quotidien Mutations: "Le reptile traversait sans être inquiété la
chaussée sous le regard impuissant des automobilistes et des piétons".
Les boas sont courants à Douala "parce que nous sommes dans une zone
marécageuse", a expliqué M. Issola Dipanda. "Les reptiles aiment bien les
régions marécageuses. (...) Lorsqu'ils sont submergés par les eaux et lorsqu'ils
veulent un coup de soleil, ils n'hésitent pas à se mettre à découvert"
|