L’objectif visé, apprend-on de source officielle, est l’atteinte d’un taux d’électrification avoisinant les 100% pour les ménages et une disponibilité suffisante pour le tissu industriel – avec la possibilité de vente de l’énergie aux pays voisins. Cela ne doit pas occulter le fait que l’énergie électrique reste un produit dangereux, et qu’une installation domestique doit se faire conformément aux normes.
Depuis lundi, Douala abrite une rencontre du groupe de Travail Afrique de la Fédération internationale pour la Sécurité des usagers de l’électricité (Fisuel). Pendant une semaine, les experts en électricité venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Niger, du Sénégal et du Cameroun vont partager leurs expériences respectives.
Et parler notamment de la mise sur pied au Cameroun du contrôle obligatoire des installations électriques avant mise sous tension, des expériences de la pratique du contrôle dans les pays où il est déjà effectif, de la sensibilisation des usagers sur les risques électriques consécutifs à l’utilisation du matériel issu de la contrefaçon…
Bon à savoir, il existe une norme camerounaise d’installation de basse tension, adoptée par l’Agence des normes et de la qualité (Anor), c’est la norme NC244 C 15100/2011-08. Cependant, assure-t-on de ce côté, très peu de personnes sont au courant de ladite norme, dont l’application tarde à adoptée par les administrations compétentes.
Les populations quant à elles continuent de se procurer du mauvais matériel qui inonde nos marchés, de requérir les services d’électriciens inexpérimentés, d’où de nombreux incendies çà et là.
En marge de cette rencontre continentale, une session de formation est organisée sur le thème « Diagnostic et mise en sécurité des installations électriques des bâtiments d’habitation existants ». Un accent sera mis sur le contrôle de conformité, qui joue un rôle préventif et déterminant pour la sécurisation des investissements et de la protection des biens et personnes contre accidents et incendies
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