Nyemb Popoli, patron du groupe Popoli qui édite depuis les années 90 le journal satirique camerounais a été violemment agressé par des policiers lors d’un contrôle de routine dans un bar dans la nuit de Mercredi à Jeudi, a-t-on appris auprès de divers médias camerounais.
D’après « El pacho », confrère de Popoli et directeur exécutif du journal, son patron était dans un bar avec Mbappè, infographe au Cameroun lorsque des policiers interviennent pour un contrôle qui s’envenime, l’une des femmes avec Popoli n’ayant pas ses papiers d’identité.
La tension monte alors, les policiers étant nerveux et provocateurs, et Popoli aurait alors reçu un violent coup de tête d’un policier après avoir été arrosé de bière. Ce dernier ayant riposté, les collègues se sont directement rués sur lui, le frappant avec une « rare brutalité », prenant des coups de crosse de fusils sur la tête.
Bien mal en point, Popoli aurait ensuite été conduit au commissariat, et ce ne serait que grâce à l’intervention de patrons de presse que le commisariat central l’aurait libéré pour qu’il soit conduit dans un centre hospitalier. Un médecin interrogé sur place a alors parlé de divers examens : radiologie, scanner, ophtalmologie, ce qui en dit long sur les coups qu’aurait reçu Popoli.
Une bavure policière qui ne serait pas due au hasard, peut-on entendre ça et là. En effet, Popoli, connu comme « Les guignols » du Cameroun, n’a pas que des amis au sein de la classe politique et des forces de l’ordre. Pour l’instant, aucun commentaire officiel n’a été fait par rapport à l’incident.
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