La banque s'est réjouie de l'environnement économique de plus en plus favorable dans la zone CEMAC, qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo- Brazzaville et le Tchad.
Le PIB (produit intérieur brut) en termes réels dans la zone CEMAC a augmenté de 7,7% en 2004 contre 4% en 2003, induisant une progression du revenu réel par habitant de 5,2% contre 1,5% un an plutôt.
Selon la BEAC, pour l'année 2005, le taux de croissance prévisionnel pourrait être de 6,3%, entraînant une appréciation de 3,5% du revenu par tête d'habitant dans la zone CEMAC.
En 2004, le taux d'inflation s'est établi à 0,3% au lieu de 1, 3% en 2003, alors que l'excédent budgétaire hors dons s'est élevé à 4,3% du PIB contre 2,8% sur la période de douze mois au 31 décembre 2004.
Le déficit du compte courant en zone CEMAC s'est replié de 5,5% du PIB à 1,2% sur la même période.
Sur le plan de la monnaie et du crédit, la Banque note que " les avoirs extérieurs nets du système monétaire ont fait un bond de 87,1% sur 12 mois, soit 1 515, 3 milliards de francs CFA (plus de 2,3 milliards d'euros) au 31 décembre 2004".
Sur la même période, "le crédit net a reculé de 16,1% du fait essentiellement d'une réduction de 47% des créances nettes sur les Etats et d'une diminution de 1% des crédits à l'économie".
En contrepartie, "la masse monétaire a progressé de 10,1%. Le taux de couverture extérieure de la monnaie s'est raffermie passant de 64,93% en 2003 à 73,78% en 2004".
Selon la BEAC, ces performances globales ont résulté de la hausse des cours du baril couplées avec le relèvement de la production de pétrole.
La bonne tenue des prix des autres matières exportées de la sous-région, en particulier le bois et l'aluminium, et la poursuite des efforts d'assainissement des finances publiques et des réformes structurelles des économies, sont également autant de points qui favorisent l'environnement économique d'Afrique centrale.
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