Une messe pontificale célébrée hier à Yaoundé en présence du représentant du chef de l’Etat.
Il y a eu des prières, pour accompagner le pape Jean Paul II dans son agonie, à l’instar de cette messe pontificale de samedi dernier, en la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé, quelques heures avant la triste nouvelle. Maintenant, ce mouvement d’amour et de solidarité continue autour de l’illustre défunt, qu’il faut maintenant recommander au Seigneur. Dans ce sens, un office religieux a été organisé par la Conférence épiscopale nationale, hier après-midi, en la même maison de Dieu. Le président Paul Biya y était représenté par le Premier ministre chef du gouvernement, Ephraim Inoni.
L’archevêque Victor Tonyé Bakot, était le célébrant principal, l’homélie a été dite par Mgr Antoine Ntalou archevêque de Garoua " Jésus est ressuscité ! Alléluia ! ", a lancé l’archevêque, pour se donner du cœur à l’ouvrage, dans une nef bondée de fidèles. Il a retracé certains aspects significatifs de la personnalité " si riche et si exceptionnelle " de Jean Paul II, présenté comme un athlète vigoureux, qui avait une idée forte de sa charge ; devant Dieu et devant l’histoire. Selon Mgr Ntalou, ce grand pape " refusait de donner de fausses réponses aux vraies questions. " Leader moral pour les générations montantes, Jean Paul II l’a été au service des jeunes, en mettant sa réserve inépuisable d’énergie à leur disposition. Aux yeux de ces filles et garçons du monde entier, le guide de l’Eglise catholique s’est illustré de manière positive, en montrant aux uns et aux autres le sens du sacrifice, et la passion " pour tout ce qui est noble. "
Grâce à ses deux visites effectuées au Cameroun, en 1985 et 1995, le souverain pontife a laissé un héritage dans ce pays. " Ces visites ont permis de raffermir la foi ", a insisté l’archevêque de Garoua.
Même dans sa maladie, le pape est resté un modèle à suivre, pour avoir vécu sa souffrance dans la spiritualité. Ressemblant ainsi à son maître, Jésus. Quelle leçon en tirer ? " La maladie n’est pas une réalité qui nous éloigne de Dieu ", a répondu Antoine Ntalou.
Avant la bénédiction finale des évêques et archevêques présents, les fidèles ont suivi un hymne dédié au disparu par Mgr Jean Mbarga, du diocèse d’Ebolowa Kribi. Le pape parti pour " la maison du Père " est présenté comme étant un pasteur de la paix, et un grand ami de l’Afrique et du Cameroun.
L’affliction se lisait aussi à l’extérieur de la cathédrale, où de nombreux passants s’arrachaient des portraits de Jean Paul II qui, de l’avis de tous, " mérite, là-bas, les récompenses que le Très Haut réserve aux serviteurs qu’il aime. "
Source: Cameroun Tribune
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