Le Secrétaire général de l`Institut Siantou l`a reçu sur la tête.
Au quartier Nkolndongo, une colonne de pierres recouvre encore la ligne de sang. Au-dessus de celle-ci, des planches cachent, aux yeux des passants sensibles, le signe de l`horreur. Ici, devant le commissariat du 4è arrondissement de ce quartier, un poteau électrique, non exploité a mis fin aux jours du secrétaire général de l`Institut Siantou Supérieur (Iss). Ledit poteau s`est brisé sur la tête de ce dernier le lundi 28 mars à 19h30. Ensanglanté, il est transporté d`urgence au Centre hospitalier universitaire (Chu). Chemin faisant, il rend l`âme. «Quand nous sommes arrivés aux urgences du Chu, le médecin nous a dit qu`il était mort depuis longtemps. On a aussitôt placé le corps à la morgue de cet hôpital», confie un étudiant témoin de la scène.
Sur le lieu du drame, les populations demeurent stupéfaites. En effet, Justin Kouodom, âgé de 66 ans, rentrait d`une séance de répétitions avec la fanfare de l`Institut. Il voulait assurer les derniers réglages en vue de la participation au défilé du 20 mai. «Le groupe venait à peine de terminer les répétitions à l`annexe à Nkolndongo. Le Sg devait ramener le matériel à l`Institut supérieur sis à Mvog-Mbi. C`est en remontant vers le commissariat du 4è que le drame s`est produit», raconte David Ngalatchui, responsable de l`orientation à l`Iss.
Emotion
Selon certains témoignages, alors qu`il était en conversation avec l`un des maîtres de chant quelques mètres avant le commissariat, Justin Kouodom n`a pas le temps de voir le poteau, planté près de la clôture du commissariat, craquer. Il reçoit la charge fatale sur la tête. Le maître de chant quant à lui, est touché à l`épaule droite.
Enseignant des lycées et collèges à la retraite depuis 1996, Justin Kouodom arrive à l`Iss en 1998.
Source: Mutations
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