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Choléra: 4 morts et 61 cas à Edéa
(31/03/2005)
La consommation des fruits souillés et de l’eau douteuse à l’origine de l’épidémie.
Par Quotidien Mutations
Il compte, affirme-t-on de sources médicales, parmi les victimes de choléra enregistrées ces derniers jours dans la localité. En effet, ce décès survient à la suite de trois autres dans une ville qui a du mal à compter ses victimes de choléra. De sources hospitalières, on parle de 61 cas enregistrés. Dans l’opinion, on estime à plus d’une centaine les personnes présentant les symptômes de la maladie.

Pour le préfet de la Sanaga-Maritime, Abakar Ahamat, à ce jour, son département compte 56 cas enregistrés dans les différentes formations sanitaires. «Il n’y a pas eu beaucoup de malades à la fois. Rarement, affirme-t-il, on a eu dix malades regroupés au même moment et au même endroit.» A ce jour, affirment plusieurs sources, on peut estimer que le mal est circonscrit et l’épidémie maîtrisée. Le chef de terre, lui, affirme avoir mis sur pied un train de mesures visant la prévention contre la rechute des malades traités et l’amplification du mal dans Edéa et ses environs.


Arrêtés




Le préfet a signé, lundi 28 mars denier, deux arrêtés organisant la lutte contre l’épidémie. L’un des textes porte création d’un comité de coordination administrative regroupant à la fois les autorités administratives et les différents acteurs oeuvrant dans les domaines de la santé et de l’éducation.

L’autre acte préfectoral met sur pied un comité de coordination technique regroupant les personnels médicaux et les hygiénistes de la mairie de la ville. En attendant de juger l`action du comité mis en place, on sensibilise les populations. Comme causes possibles de la contamination des populations d’Edéa, on cite les eaux souillées, le manque d’hygiène des populations, la contamination de la nappe phréatique et surtout la promiscuité.

L’actuelle menace qui pèse sur la ville d’Edéa et les localités environnantes n’est pas la première du genre. En 2003 déjà, le choléra s’était signalé dans le coin.

A l’époque, on avait cru à des cas isolés et la situation fut vite maîtrisée. Selon le corps médical, cette fois il y a lieu de craindre une «régionalisation» à grande échelle de la maladie. Sont principalement vulnérables, les conducteurs de moto-taxis. «On a remarqué dans l’échantillon des malades que beaucoup étaient frappés par cette maladie.

Ils mangent n’importe où et font leurs besoins n’importe où», regrette Frida Honla, surveillante générale de l’hôpital de district d’Edéa. Les populations des zones à forte densité démographiques sont également menacées.

On retient dans ce registre, les habitants des quartiers Nkongmondo, Plateau-Gare, Quartier d’Amour etc. A l’hôpital de district d’Edéa, un centre d’éveil est opérationnel. Un local de deux pièces où les traitements sont administrés gratuitement aux patients a été aménagé. Le médecin chef ici affirme que les domiciles des malades sont systématiquement désinfectés à l’échelle communautaire. Dans cette traque contre la maladie, Elogmbele est une cible particulière.

En effet, cette petite bourgade à l’architecture aussi insalubre que le quartier New-Bell à Douala, a abrité autant les premières victimes de la maladie qui sévit à Edéa, que le plus grand nombre de patient. C’est ainsi que la première alerte au choléra donnée dès le 03 mars 2005: André Bakehe et Nathalie Ngo Oum âgés respectivement de 62 et de 26 ans, sont mort.



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