Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Santé
L’Anthrax décelée à l’Est du Cameroun
(23/03/2005)
Quatre singes en sont morts dans la réserve du Dja.
Par Quotidien Mutations

La maladie avait fait parler d`elle courant 2004 en causant de nombreux décès en Asie et au Japon notamment, de même qu`elle plongeait le monde occidental dans une grande psychose.

Conscient du caractère dangereux de la maladie, le communiqué ministériel demande aux populations riveraines de ne pas s’approcher des animaux morts et encore moins de les consommer. Dans les services de l’ex délégation provinciale de l’Environnement et des Forêts, les dangers qui guettent les populations seraient irréversibles.

"Depuis la mission que nous avons effectuée du 02 au 12 mars dernier dans le cadre du projet Tridom, une zone transfrontalière dans laquelle seront développées les processus de participation durable des ressources naturelles et qui regroupe la réserve du Dja, le parc national d’Odzala au Congo Brazzaville et le parc national de Minkebe au Gabon, on nous a signalé la mort suspecte d’un chimpanzé. Nous avons alors demandé aux populations de ne pas s’approcher des animaux morts qu’elles retrouveraient en forêt ni les consommer. Les dangers auxquelles s’exposent ceux qui les consommeraient, sont irréversibles.

C’est la mort", confie Denis Bene, chef de service provincial de la Faune et des Aires protégées dans la province du Sud. Selon les responsables en charge de ce secteur, les zones concernée couvre la partie nord de la réserve du Dja, située dans la province de l’Est Cameroun, la même réserve qui se prolonge dans la province du Sud.

Du coup naissent des inquiétudes au sein des populations, notamment de la province du Sud où la viande de brousse, appelée affectueusement ici "ovianga", est très prisée. Ces inquiétudes trouvent leurs justifications du moment où l’approvisionnement en gibier se fait de manière sauvage et totalement incontrôlé par les services sanitaires compétents.

Ici, on se demande aussi pourquoi la réaction des autorités sanitaires est timide, du moment où l`on sait la capacité fulgurante de cette maladie grave. L`appel à la prudence du gouvernement est resté jusque-là timide. Celui de Dénis Bene, chef service provincial de la Faune et des Aires protégées pour le Sud, l`est juste un peu moins : "Il ne faudrait pas que les populations croient avoir trouvé de la manne lorsqu’elles trouvent un gibier mort en brousse. Il faut beaucoup s’en méfier et avoir à l’esprit que cela peut-être une source de décès en cascade", prévient le.




Partager l'article sur Facebook
 
Discussions Discussion: 3 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site