Un incendie a entièrement dévoré le contenu du commerce, malgré l’intervention des vigiles et des éléments du corps des sapeurs pompiers.
Désemparés, les employés de l’entreprise regardent, impuissants, la fumée qui s’échappe des restes de marchandises qui meublaient encore, il y a quelques heures, les rayons de CitySport Bonapriso. Les responsables de la boutique quant à eux, restent invisibles pour la plupart, et ceux qui font quelques apparitions sporadiques pour juger l’évolution de la situation, répètent pratiquement la même phrase : "Laissez-nous digérer le coup et plus tard, nous pourrons répondre à vos questions".
Selon des témoins, il y aurait eu dans le magasin, une double détonation, avant que les flammes ne se montrent. "C’était comme si une bouteille de gaz avait explosé quelque part", explique Nicole Mbiatcheu, une riveraine. D’autres informations soutiennent que l’explosion provenait du transformateur d’un climatiseur, à la suite d’un court circuit. Les flammes, visibles au niveau du compteur d’électricité, sont telles qu’il n’y a plus moyen de s’en approcher. La première initiative prise est alors de faire venir les sapeurs pompiers de Ngodi. Quelques employés courageux essayent de sauver la marchandise. La furie des flammes les amène à abandonner rapidement cette initiative. La panique. Quatre vigiles viennent en renfort. La quantité de produits sortis est très minime, malgré les bonnes volontés.
Lorsque les sapeurs pompiers de Ngodi arrivent, une trentaine de minutes après le début de l’incendie, c’est un brassier qu’ils trouvent. Des mesures rapides sont prises pour circonscrire les flammes, et quand ils s’attaquent au foyer principal, leurs efforts semblent vains. Ils sollicitent immédiatement l’aide de leurs collègues de l’aéroport, et deux heures de temps plus tard, selon des témoins, le feu reste toujours indompté. Ce n’est que peu après midi que les flammes s’éteignent enfin, sous les flots d’eau des pompiers. Dans le magasin, il ne reste plus que du charbon, quelques braises encore ardentes, des cendres et de la fumée. L’un des responsables de ce magasin avance alors le chiffre de près d’un milliard de Fcfa de pertes.
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