Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Faits Divers
Un pistolero menace de dégainer sur son SG
(17/02/2005)
Un employé a recours à une arme à feu pour marquer sa rebellion à son supérieur hiérarchique.
Par Le Messager
Depuis le début de la semaine, Adama Philémon, chef de la cellule de la planification, au ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, malgré son rang de sous-directeur, n’a donné aucun signe de vie à son lieu de travail. Là-bas, on indique que les gendarmes du secrétariat d’Etat à la défense sont sur les traces de ce haut cadre qui est porteur d’une arme à feu et que dans la journée du 08 février dernier, il a provoqué le branle bas au ministère, en proférant des menaces à l’encontre de Maurice Doubé, le secrétaire général de ce ministère.

Certaines langues soutiennent qu’il a même voulu écourter la vie de ce dernier, en usant de son arme à feu. D’autres sources dans ce département ministériel soutiennent que Adama Philémon disait à qui voulait l’entendre, être sous le coup du harcèlement, depuis le départ de son frère ministre Zacharie Pérevet, aussi n’a-t-il pas trouvé d’autre alternative que d’user de son arme pour en découdre avec celui qu’il disait être à l’origine de ses malheurs.

Il n’y a pas qu’à son Sg qu’il a voulu faire la peau. Une semaine plus tôt, furieux et armé d’un long poignard, c’est Monsieur Keyanssap, le chef de la cellule de suivi qu’il a voulu abattre. Les deux bêtes noires du sieur Adama, n’ont eu de chance que parce qu’ils n’étaient souvent pas au mauvais endroit, lorsque leur bourreau en avait après eux.

A en croire Maurice Doubé, le Sg, M. Adama a du mal à s’adapter à la nouvelle donne administrative qui impose l’assiduité et la ponctualité au lieu de service. “ Depuis le mois de janvier, suivant les instructions du Premier ministre rappelées par notre chef de département ministériel, nous avons instauré le port obligatoire du badge, nous fermons les portes à 8heures un quart et procédons systématiquement au contrôle des présences.

Or il se trouve que ce haut cadre a du mal à s’arrimer à ces nouvelles pratiques ” explique le Sg. C’est à la suite d’un de ces contrôles, que sieur Adama et bien d’autres ont été happées par la spirale du retard, et que chacun a reçu une demande d’explication. “ En recevant la sienne qu’il a déchirée, il a piqué une colère et a décidé de faire la peau au zélé qui s’est attaqué à son ego et sa réputation ” clame-t'on.

Après le coup du poignard manqué, il a voulu en finir avec le metteur en scène, le Sg, chargé du suivi et de l’application des instructions ministérielles. “ Il était reparti peu après chez lui chercher une arme à feu. Il a débarqué dans mon bureau dans un état de colère indescriptible. Joignant le geste à la parole, il m’a présenté la crosse de son arme, en me sommant d’aller dire au Sg, qu’il va l’assassiner.

J’ai cru à une blague ; mais me rendant compte de son insistance, j’ai compris que l’heure était grave, et qu’il était capable de mettre sa menace à exécution. J’ai sollicité d’ être reçu en urgence par Mme le ministre pour lui en faire un compte rendu ” serine M. Ngaba, inspecteur dans ledit ministère.

Douloureuse mutation

Il se raconte que ce haut cadre qui est arrivé à la recherche scientifique dans les bagages de l’ex-ministre Pérevet, a du mal à accepter la fin des privilèges et du laxisme. Il est dans la nasse de la nouvelle impulsion de la ministre Madeleine Tchuenté, qui a renversé les tendances.

“ Les privilégiés d’hier en souffrent aujourd’hui. Pendant que certains sont descendus de leur piédestal et se remettent en question, lui pense qu’on lui en demande trop, et préfère utiliser les armes ”. D’après certaines sources, le sieur Adama qui est inscrit à l’université de Dschang, avait toujours bénéficié des journées d’absence pour aller prendre des cours quand il voulait, sans en être inquiété.

“ Je vais continuer à faire mon travail, à fermer les barrières, à vérifier l’effectivité de la présence. Chacun doit comprendre que les temps ont changé, les conditions de travail aussi. Si on veut se perfectionner, on prend une mise en disponibilité, ou on sollicite un stage… ” affirme le Sg.

Pendant que l’incident continue de créer des remous au sein du ministère, et que l’on n’arrête pas de s’interroger sur le manque de maturité et de maîtrise de la part de ce haut cadre, une certaine opinion pense que celui qui l’a placé à ce poste de responsabilité, ne lui a pas enseigné la logique administrative. Les instances dirigeantes ont été saisies par Madeleine Tchuenté, de même qu’une enquête a été ouverte au niveau du Sed. On en attend les résultats.




Partager l'article sur Facebook
 
Discussions Discussion: 7 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site