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Un cadavre mêlé à une série d'accidents
(19/01/2005)
Un tonneau, un troisième chauffeur coupé au doigt et le corps qui attend de regagner Eseka.
Par Quotidien Mutations
Dans la journée du 09 janvier 2005, un groupe de 7 personnes, tous originaires d’Eséka, est commis pour accompagner la dépouille de Libreville au village natal. Une voiture de marque Pajero est louée à concurrence de 400.000 Fcfa pour les accompagner à Eséka. Le cercueil est attaché sur la galerie et le groupe prend la route le 12 janvier dernier.

«Nous avons marqué un premier arrêt à Bitam et le chauffeur s’est mis à boire. Nous lui avons demandé de se reposer, mais il a refusé. Arrivé à Ambam, il s’est remis à boire et il a toujours refusé de se reposer, disant qu’il fallait qu’il retourne le plus vite possible au Gabon. Entre Ambam et Meyo centre, le chauffeur a perdu le contrôle de la voiture et il a violemment heurté la rigole», raconte une des personnes accompagnant le corps.

Selon certains témoignages, les deux roues avant et la direction complète de la voiture ont sauté, et a suivi une série de tonneaux. Le couvercle du cercueil s’est cassé et le cadavre s’est retrouvé dans la rigole, complètement couvert de poussière et de sable. Le chauffeur, lui, s’en est tiré avec une main sérieusement touchée. Le corps est remis dans le cercueil et ce dernier est attaché à l’aide des cordes pour rester fermé.

Le commandant de brigade d’Ambam saisi, a réquisitionné une Toyota couleur blanche immatriculée Sud 8911 A pour acheminer le corps à Ebolowa et le chauffeur à l’hôpital provincial d’Ebolowa. Ici, une pick-up couleur blanche est louée à hauteur de 60.000 Fcfa, avec l’aide de Gilbert Samick, alias Attaquant. Après les formalités de départ, la voiture n’arrive plus à démarrer et ce, malgré l’intervention des mécaniciens.

Dès lors, tous les chauffeurs contactés déclinent l’offre et crient à la sorcellerie. C’est finalement l’un d’eux, ayant monté les enchères à 90.000 Fcfa, qui acceptera prendre le risque. Mais avant le départ, il se coupera les doigts en voulant enlever les feuilles de signalisation mises au devant du véhicule. Et ceux qui ont observé la scène à Ebolowa devant la trésorerie attendent avec impatience le retour du chauffeur courageux pour connaître la suite de l’épopée.




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