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Budget 2005 : croisade contre les gaspillages
(14/01/2005)
Le ministre délégué chargé du Budget a demandé hier aux gestionnaires de crédits de tourner le dos à la corruption.
Par Cameroon Tribune

Le ministère de l’Economie et des Finances (MINEFI) est ces derniers jours sous les feux des projecteurs. Hier, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, Henri Engoulou, a présidé au Palais des Congrès de Yaoundé, la première journée de concertation sur l’exécution du budget 2005, à l’intention des secrétaires généraux et des directeurs en charge des ressources financières des administrations centrales, qui sont les collaborateurs directs des ordonnateurs.

La rencontre avait trois objectifs : situer l’enjeu et le contexte de l’exécution du budget 2005 ; asseoir les modalités pratiques de mise en œuvre des dispositions de la circulaire sur l’exécution et le contrôle de l’exécution du budget de l’Etat pour 2005 ; identifier les facteurs susceptibles de constituer des goulots d’étranglement à l’application de la loi de finances du budget 2005.

Situant le contexte de la concertation, Henri Engoulou a souligné qu’il est de tradition qu’à l’aube d’un nouvel exercice budgétaire, le ministre en charge du Budget de l’Etat définisse, à l’intention de tous les acteurs impliqués dans la réalisation des recettes et des dépenses publiques, les modalités pratiques devant en permettre une bonne et harmonieuse exécution.

C’est dans cet esprit, a-t-il ajouté, que le chef du département, Polycarpe Abah Abah, a signé le 3 janvier dernier, une circulaire portant instructions relatives à l’exécution et au contrôle de l’exécution du budget de l’Etat et des organismes subventionnés pour l’exercice 2005.

Toutefois, a indiqué le ministre délégué, afin de permettre aux gestionnaires de crédits de prendre la pleine mesure des instructions contenues dans la circulaire, il lui a semblé utile d’organiser cette concertation pour en favoriser une réelle appropriation.

Parlant de l’enjeu cette fois, Henri Engoulou a d’abord dressé le bilan de l’année écoulée.

" L’année 2004 aura été particulièrement difficile et éprouvante pour nos finances publiques. Elle s’est achevée sur un dérapage budgétaire important que nous allons nous atteler à rattraper rapidement en ce début d’exercice. Nous n’avons pas pu atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE qui nous aurait ouvert la porte à l’allègement substantiel de notre dette ", a-t-il déclaré.

Parlant des hautes instructions du chef de l’Etat, le ministre délégué chargé du Budget a dit aux participants : " nous devons conclure rapidement avec le FMI un accord pour une période probatoire, qui, nous l’espérons, pourra nous permettre l’atteinte de ce point d’achèvement au premier semestre 2006. Il s’agit là d’un défi dont nous sommes à la hauteur. Bien entendu, la réalisation de nouvelles contre-performances serait de nature à compromettre toute possibilité d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE et de conclure un quelconque programme avec le FMI ".

Les gestionnaires de crédits doivent donc, plus que par le passé, contribuer au redressement de nos finances publiques et restaurer l’orthodoxie financière qui, de l’avis du ministre délégué, a été perdue de vue ces derniers temps. Mais, le redressement de nos finances publiques, a-t-il précisé, ne doit et ne saurait être l’affaire du seul MINEFI, mais celle de l’administration toute entière. Raison pour laquelle il a interpellé les participants, car chaque acte que l’un d’entre eux pose, à des degrés divers de responsabilité, peut rapprocher ou éloigner le Cameroun du point d’achèvement.

En ce qui concerne la dépense publique, l’orateur a convié les gestionnaires de crédits à faire des dépenses utiles. Dans cette perspective, ces derniers doivent, selon Henri Engoulou, s’imprégner des nouvelles règles de la gestion publique et faire preuve d’un sens plus élevé de l’intérêt général, afin de tourner le dos aux pratiques malsaines et répréhensibles, notamment: le fractionnement des crédits, les prestations non conformes ou fictives, la corruption sur toutes ses formes, etc.

A travers deux exposés, les participants ont appris la meilleure manière d’exécuter le budget 2005 tant en ce qui concerne la mobilisation des ressources que la réalisation des dépenses. Le premier exposé a porté sur la présentation de la circulaire 2005 par la direction du Budget. Le deuxième, lié à la procédure d’enregistrement des bons de commande administratifs, a été présenté par la direction des Impôts.



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