Un appel public à l’épargne comme cela se fait dans toutes les bourses à travers le monde, mais dont le montant assez impressionnant, témoigne de la crédibilité dont jouit déjà Dsx avant même ses premières opérations tests. Suivront alors plusieurs autres entreprises pour satisfaire leurs besoins en investissements à long terme. Et c’est sur la base des informations comptables fournies par ces entreprises et préalablement certifiées par des cabinets de consulting, que la commission des marchés financiers (Cmf) donnera quitus à l’exécution de l’emprunt obligataire, et que les investisseurs feront confiance aux entreprises requérantes, pour leur prêter leurs économies.
Il se trouve cependant que depuis quelques temps, nombre de ces cabinets habiletés à certifier la régularité, la sincérité et la fiabilité des comptes des entreprises cotées à la bourse, animent la chronique avec des scandales dans lesquels ils sont coupables de délits d’initiés. D’intelligence avec les émetteurs, ils effectuent auprès de ces derniers, des contrôles déficients et trompeurs des comptes. Ce qui aboutit à l’établissement de documents comportant de fausses informations financières. Les " gendarmes de la bourse ", de même que les investisseurs sont alors pris à contre-pied dans ces manœuvres dolosives.
Le cas du cabinet Arthur Anderson qui a, pendant plusieurs années, masqué les mauvais résultats du groupe américain Enron, est encore frais dans les mémoires.
Cette firme de consulting de renommée planétaire, avait d’ailleurs été accusée de truquage dans les comptes d’une autre société nommée Waste Management, et les autorités boursières lui reprochaient aussi l’utilisation des artifices comptables. Lesquels contribuaient à fausser de prime abord, les bases des mécanismes du Stock Exchange pour les entreprises dont cette firme assurait le commissariat aux comptes.
|
