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Fmi : Plus de transparence en 2004
(22/11/2004)
L’institution financière vient de publier son rapport annuel.
Par Quotidienmutations
Mais passons. Comme il est de coutume, c’est l’expertise annuelle du Fonds, qui était la plus attendue. Dans un contexte marqué par la reprise de l’économie mondiale et la maîtrise de l’inflation. Comme par le passé, les fonctionnaires du Fmi avouent avoir joué à fond leur rôle de surveillance du système monétaire, ainsi que des politiques économiques de tous les pays membres.

Dans le cadre du Programme d’évaluation du secteur financier (Pesf), lancé en 1999 avec la Banque mondiale, plus d’une centaine de pays, et notamment ceux en voie de développement, se sont en effet soumis à une évaluation de leurs comptes publics ; ou s’y sont formellement engagés.

La gestion de la transition vers les taux d’intérêt plus élevés, aura tout aussi constitué «un défi majeur» pendant l’année qui s’achève. De même que la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, qui a fait l’objet de plusieurs séminaires de sensibilisation à travers le monde.

En ce qui concerne les financements, le Fmi a réétudié sa politique en 2004. Ainsi, les lignes de crédit préventives, réservées aux pays vulnérables aux effets de contagion, ont expirées sans même avoir été activées. A contrario, et sur décision de son Bureau indépendant d’évaluation, le Fmi a entrepris de procéder à des calculs a posteriori des programmes appuyés par ses ressources.

Pour les pays à faibles revenus, l’action a globalement été menée dans le sens de la réduction de la pauvreté, conformément aux Objectifs du millénaire (Odm) proposés par les Nations unies. Concoctés par la plupart des pays nécessiteux, les Documents de stratégies pour la réduction de la pauvreté (Dsrp) exigés par le Fonds, auront en effet servi de guide, pour une mise à disposition rapide de « prêts concessionnels » et de dons, dans le cadre de l’initiative des pays pauvres et très endettés (Ppte).

C’est ainsi que, au cours de l’exercice qui s’achève, 36 pays ont obtenu des décaissements équivalant à 1,3 milliard de dollars environ. Au 30 avril 2004, le Fmi avait également engagé plus de 2,6 milliards de dollars sous forme de dons, et décaissé un supplément de 1,7 milliard, au titre de l’assistance Ppte. Fin avril, l’organisme affirme que 27 pays avaient atteint leur « point de décision » dans le cadre de l’initiative Ppte renforcée ; tandis que 13 autres, à l’instar de l’Ethiopie, du Niger ou du Sénégal, étaient parvenus au « point d’achèvement» vers lequel continue de courir le Cameroun.

Œuvrer en toute transparence : tel a, en définitive, semblé être le credo du Fmi au cours de l’année qui s’achève. Les rapports sur la situation financière des pays membres sont ainsi passés du simple au double. Pour accroître davantage la transparence, le conseil d’administration de l’institution a d’ailleurs opté pour une publication systématique de tous les rapports afférents à l’utilisation des ressources du Fmi. Ce dernier qui, grâce aux acquittements nets de certains pays comme le Brésil, semble jubiler d’être retombé à 90,3 milliards de dollars d’encours de crédits en 2004, contre quelque 101,6 milliards de dollars en 2003. De bon augure, en somme, pour le prochain exercice.




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