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Clandestinité : Hôtels sans étoile à Douala
(18/11/2004)
De nombreux établissements hôteliers non connus des fichiers officiels pullulent dans la capitale économique.
Par Quotidienmutations

Au cours de cet échange, le Directeur de l’hôtel Mbanya était le premier à s’adresser au Délégué. Le nom de l’hôtel sus cité a laissé le responsable du Tourisme dans le Littoral presque indifférent. Il ne lui rappelait rien. Pour l’assistance, cette remarque est banale et est passée inaperçue. Et pourtant, elle était pleine de signification.

Et posait un problème réel qui, malheureusement, prend de l’ampleur au sein des promoteurs de cette filière de l’hôtellerie à Douala et dans les grandes villes du Cameroun.

Après recoupement d’information auprès de son directeur, cet hôtel, non classé, se trouve bel et bien à Douala, au lieu dit sable à Bonamoussadi.

Parlant de clandestinité dans laquelle opèrent beaucoup d’établissements d’hébergement à Douala, l’exemple n’est pas à priori le meilleur. Les textes régissant l’activité sont pourtant clairs, mais foulés aux pieds. Excepté les hôtels officiellement classés et ceux non classés (d’après les responsables de la délégation provinciale du Tourisme pour le Littoral, certains promoteurs d’hôtels demandent souvent à rester dans ce statut malgré la taille de leurs structures), les auberges, qui ne devraient pas exister, ont pignon sur rue.

La situation est bien connue des responsables en charge de ce secteur. En poste dans la capitale économique depuis six mois, le Délégué provincial Samuel Mbe a pour l’instant opté pour une campagne de sensibilisation, avant de passer, précise t-il, à la vitesse supérieure. Depuis donc, les opérateurs n’ont pas reçu de " contrôle de tourisme ".

"Il s’agit des contrôles de conformité qui ne concernent que les hôtels privés, pas ceux d’Etat qui sont considérés comme des hôtels de référence. Au cours de ces contrôles, il s’agit de vérifier les autorisations de création, les assurances, et un certain nombre de dispositions ", explique Samuel Mbe. De toutes les manières, la clandestinité peut coûter cher. Elle peut aller d’une simple amende à la pose des scellés.

Et si l’on s’en tient aux déclarations des responsables du Tourisme dans le Littoral, cette répression devrait débuter dès le mois de janvier prochain. La tâche des équipes qui seront chargées de ce contrôle ne risque pas d’être une sinécure : le répertoire actuel disponible à la délégation provinciale, et qui est en train d’être réactualisé, contient près de 200 hôtels classés et non classés dans la ville de Douala. Les clandestins étant évidemment inconnus de tous ces fichiers.




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