Alerte ! Alerte ! " Le virus lambda fait des ravages. Il a déjà rendu un millier d'ordinateurs inopérants. S'il apparaît un fichier suspect dans votre système de transmission des données, détruisez-le sans attendre ". Des messages de détresse de ce genre rythment désormais notre quotidien. Ils viennent en addition à d'autres plaintes formulées par une foultitude de victimes de la piraterie informatique. Les manifestations de cette nouvelle forme de piraterie sont nombreuses : un avion détourné de son trajet initial pour une destination inattendue ; les réserves monétaires d'une banque délestées en toute simplicité ; le secret bancaire violé et les contenus des comptes bancaires diffusés, etc.
La mondialisation des échanges - fille de la révolution informatique - tant célébrée a donc son revers de la médaille. Les transmissions des données à travers les autoroutes de l'information et de la communication n'échappent pas en effet aux actes d'incivisme et de vandalisme de certains individus. Une situation préoccupante pour le village planétaire qui s'abreuve à la source des systèmes d'information connectés et interconnectés. D'où la naissance de la sécurité informatique.
Le cas du Cameroun
La sécurité informatique s'appuie sur les principes fondamentaux de la sécurité générale : confidentialité, intégrité et disponibilité. " C'est sur ces variables que la sécurité doit être perçue non pas comme un produit ou un service ponctuel, mais comme un processus permanent engageant non seulement des acteurs techniques de l'informatique, mais surtout le management de l'entreprise ", explique-t-on à Resytal S.A, entreprise du groupe Iccnet, spécialisée dans les réseaux et télécoms. La sécurité informatique porte sur la protection des infrastructures des télécommunications. Cette sécurité est en effet matérielle (hardware) et immatérielle (software ou systèmes d'information).
Longtemps à la traîne, l'Afrique tente de rattraper le retard grâce à Global entreprise technology and security (Getsec). La société canadienne spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information, de télécommunication et de formation, apporte son expertise à toutes les catégories d'entreprise du continent. Dans la foulée, le Cameroun a abrité du 18 au 22 octobre dernier son premier séminaire en sécurité informatique. Resytal S.A (fruit du partenariat Iccnet - Getsec) a donc implémenté les processus de sécurité en informatique d'une douzaine d'entreprises de la place. Les explications de l'organisation : " cette formation de haut niveau, baptisée Security +, a mis l'accent sur la maîtrise - par le biais d'exercices pratiques - des points-clés suivants : la vulnérabilité d'un réseau d'entreprise, la détection d'intrusion, les outils et méthodes d'intrusion par TCP/IP, les règles de mise en place d'une plate-forme de sécurité, la sécurité des réseaux sans fil, la sécurisation des serveurs En plus, les participants ont mieux cerné les enjeux de la sécurité de nos jours, surtout dans un contexte où le souci de performance contraint les entreprises à se doter de systèmes d'information à la pointe des technologies de l'information et de la communication ".
Au terme de ce séminaire animé par le représentant de Getsec, Claude Essomba, expert consultant en solutions de sécurité informatique et Internet, les participants à ce séminaire ont eu la possibilité de se présenter à l'examen de certification " sécurité + ". Au Cameroun, l'examen de certification et la formation en sécurité informatique sont désormais offerts par Resytal S.A. Les canards boiteux peuvent toujours se rattraper.
Source: Le Messager
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