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Esthétique et coiffure : une percée en beauté
(21/10/2004)
Les formations professionnelles de plus en plus demandées, au moment où les pouvoirs publics y mettent de l’ordre.
Par Cameroon Tribune

Dans le domaine de l’esthétique et de la coiffure par exemple, certains instituts de beauté et autres centres de formation, avaient déjà pris le couloir de la spécialisation. C’est ainsi qu’à partir de 1996, on entendra parler de certaines promotrices de l’esthétique. Pour ces pionnières, il faut poser les premiers jalons. La profession est à peine réglementée. Rose Ken et Marie Bernadette Edoo s’attèlent ainsi à la débarrasser des préjugés. La formation des jeunes filles prend petit à petit de l’ampleur. Et ce n’est pas pour déplaire aux dames. Seulement, le secteur reste dominé par l’initiative privée. Il faudra attendre l’an 2000 pour qu’un véritable partenariat se développe. Le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale met de l’ordre dans les structures de formation en esthétique. Les centres de formation professionnelle commencent à se mettre en place, notamment dans le domaine de la coiffure et de l’esthétique. Et courant 2000/2001, un examen national est institué sous la supervision du ministère de l’Emploi, du Travail et de Prévoyance sociale. La reconnaissance des attestations de fin de formation est acquise.

Si au niveau institutionnel, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a pris le relais, dans le fond, on n’observe pas de modifications majeures en ce qui concerne les objectifs. A ce jour, le Cameroun compte 18 centres agréés dans les métiers d’esthétique cosmétique. On y dispense une formation professionnelle de qualité, et les apprenants sont rigoureusement suivis. Chaque structure de formation s’apprête en ce moment à présenter ses élèves à l’examen national du 25 au 30 octobre prochain. Au Centre de formation professionnelle Elysées-Marbeuf de Yaoundé par exemple, on ne se contente pas d’apprendre aux élèves à manier la poudre de maquillage ou le crayon de beauté. Selon le directeur, Gerard A. Venec, le corps enseignant initie les futures esthéticiennes aux soins du visage et à ceux du buste. Aucun détail sur la manucure, la pédicure ou encore le maquillage n’est négligé.

A cela s’ajoute une formation générale. L’accent est particulièrement mis sur la chimie, la physique, la gestion, la cosmétologie, la biologie générale et surtout la biologie appliquée pour une bonne maîtrise des problèmes de la peau. Le tout se passe selon les domaines d’étude lors des cours dispensés en amphi et dans les classes spéciales. Le reste de la formation se peaufine dans les salles de pratiques et lors des stages. Dans ce centre de formation, la note de stage est prise en compte au moment de l’évaluation finale. Quid du coût ? Pour bénéficier de cette formation pointue, il faut débourser 350.000 francs CFA. Qui plus est, il est exigé à chaque élève une trousse et deux blouses de travail.



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