A la lecture de la note de présentation faite lors de la cérémonie solennelle de signature, il est apparu que, pour les deux parties, il a été question de formaliser les intentions en vue de la réalisation d’opérations d’aménagement urbain et de construction immobilière. C’est donc la première phase de cette opération qui porte sur la réalisation de 500 logements sociaux sur un terrain d’une superficie de 15 hectares correspondant à un investissement de 10 milliards de francs CFA.
En outre, la note de présentation de ladite convention annonce la création d’un joint venture entre la Société d’aménagement de Douala, filiale spécialisée de la CUD et propriétaire de l’assiette foncière pour cette première phase, et Camar Finance dont l’expérience est établie à travers des réalisations similaires concernant 20.000 logements en France et dans le monde. Bonne nouvelle pour les entreprises camerounaises : pour ce qui est du joint venture, la partie camerounaise profitera à divers niveaux puisque les travaux seront essentiellement effectués par des Pme locales. Quant aux financements, ils seront assurés par des fonds locaux et étrangers, tandis que le chronogramme du projet prévoit le démarrage des travaux au plus tard le 30 mars 2005.
Signataire de la convention côté camerounais, Edouard Etondè Ekoto s’est félicité de la participation des chefs supérieurs de Bonambela et de Bassa Bakoko, le site objet du projet étant implanté dans le territoire Bassa Bakoko. Le délégué du gouvernement a précisé que la présence desdits chefs est un signe de leur adhésion et marque la volonté de ceux-ci de participer de manière étroite à l’œuvre d’édification de ce projet qui n’est pas, loin s’en faut, électoraliste. Pour sa part, Maurice Salama, de la partie française, a assuré que ce partenariat sera de longue durée, ce d’autant plus que le savoir faire avéré de Camar saura être apprécié de ses partenaires camerounais.
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