En tête de ces formations alliées figurent l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), de Bello Bouba Maïgari, et une tendance de l'Union des populations du Cameroun (UPC) dont le secrétaire général est Augustin Frédéric Kodock.
Tous deux ministres de l'actuel gouvernement, MM. Maïgari et Kodock ont la particularité d'avoir milité au début des années 90 dans les rangs de l'opposition, avant de rejoindre la "majorité présidentielle" à la faveur des multiples schismes et déchirements qui ont agité leurs partis.
L'UNDP et l'UPC tendance Kodock, qui étaient jusqu'aux législatives de 2002 des forces d'importance moyenne au parlement, ne comptent plus aujourd'hui qu'un seul député chacune à l'Assemblée nationale, les deux autres députés étiquettés UPC de l'actuelle chambre appartenant à une autre tendance.
Un total de 28 autres petites formations politiques qui se sont par ailleurs officiellement déclarées membres de la majorité présidentielle ne disposent elles d'aucun élu, ni à l'Assemblée nationale ni dans les mairies.
Le Premier ministre camerounais Peter Mafany Musonge a réuni mardi soir les responsables de toutes ces formations pour coordonner leur campagne en faveur du candidat-président.
Quelque 200 partis politiques sont actuellement recensés au Cameroun mais seuls cinq d'entre eux sont représentés à l'Assemblée.
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