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Sdf : Fru Ndi s’essaye en français
(27/09/2004)
A Bafoussam, le Chairman a voulu confondre ses détracteurs.
Par Quotidienmutations

Il a ainsi voulu lancer un défi à l’endroit de ceux qui pensent qu’il est monolingue, qu’il ne s’adresse qu’en pidgin ou en anglais à ses militants. Une sortie fort appréciée qui a tout de même surpris de nombreux sceptiques. Des militants et sympathisants du Sdf qui n’attendaient pas de leur leader des mots tels que "traître", "viens ici", ou encore "je souffre".

Même si c’est de façon laconique que Fru Ndi s’est essayé dans cette langue, on retient qu’il a d’emblée refusé de porter l’étiquette de "traître" qu’on semble lui coller depuis son départ fracassant de la Coalition pour la réconciliation et la reconstruction nationales (Crrn) : "Il y a deux mois, j’étais ici à Bafoussam avec mon frère.

Aujourd’hui, je suis seul. On m’a taxé de tous les noms. J’accepte parce qu’un grand reçoit toujours des coups. Quand vous prenez un engagement avec le peuple, il faut faire attention. J’ai pris cet engagement devant vous, et je ne peux trahir la cause du peuple", a déclaré John Fru Ndi, cette fois en anglais.

On a aussitôt compris qu’il s’adressait tacitement à Adamou Ndam Njoya, le président de l’Udc, avec qui il a mis sur pied le projet de la Coalition. Fru Ndi ne voulait pas qu’on crée la confusion en l’appelant "traître". C’est pour cette raison qu’il a fait venir auprès de lui une maman, la soixantaine sonnée, en disant "viens ici".

En lui révélant aussi ce qu’il a entendu de la bouche d’un paysan dans le Grand Nord quand il y était en visite : "Je souffre".
Dans la même logique, et pour convaincre près de 4000 fidèles venus l’accueillir à la place des fêtes à Bafoussam, Fru Ndi s’est montré rassurant. Il en avait besoin. Puisque, avant son meeting, des rumeurs ont fait état de ce qu’on devait lui lancer des tomates à Bafoussam pour sa "trahison". Fru Ndi a plutôt reçu des cadeaux de tous genres: un sabre pour lutter contre les fraudes électorales, son portrait sculpté. Et bien sûr un fait divers qui a failli saboter son rendez-vous.

En fait, Elvis Emako, 28 ans, transporteur venu de Bafang, a vu son sexe disparaître dans son pantalon. Il a accusé Jean Tagne, 52 ans, de l’avoir "touché" à l’arrivée du Chairman à Bafoussam. Les deux n’ont donc pas assisté au meeting du Sdf, parce qu’ils étaient entendus à la brigade territoriale de Bafoussam I.





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