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Contrefaçon : les motos chinoises attaquées
(15/09/2004)
Une unité d’assemblage d’origine chinoise signale des démarquages illégaux sur certains engins en circulation.
Par Cameroon Tribune

Sur une feuille présentant une moto " Qingqi ", son produit-phare communément appelé " Chien noir ", l’établissement exprime son malaise, de manière claire : " Attention ! De la contrefaçon dehors ! " Vendredi, dans un café de la place, la presse a même été invitée à recueillir des éclaircissements à bonne source, en posant des questions au directeur commercial, Sombefoung Séraphin Rahim.

Le commencement : conscient de la place qu’occupe désormais les deux roues dans le système de transport au Cameroun, en général et à Douala en particulier, l’homme d’affaires Augustin Rostand Nwamba signe, en 1999, une convention avec la firme Jinan Qingqi Motorcycle de Chine. Cette convention qui permet de créer une chaîne de montage de motocyclettes " sécurisées et adaptées " dispose d’une clause d’exclusivité. En juillet 2003, cet accord bénéfice d’une protection assurée par le cabinet Cazenave.

Mais en quelques mois seulement de fonctionnement, les ateliers d’assemblage de Deido commencent à noter une baisse du taux des ventes. Cette tendance s’accentue, au point d’atteindre, ces cinq derniers mois, un seuil critique. Et pourtant, que de motos taxis en circulation !

Une enquête sur le terrain aide les responsables de l’entreprise à découvrir une première explication : de nombreux engins observés diffèrent des " Chiens noirs. ". Ils ne portent pas par exemple, une plaque métallique reconnue par le constructeur chinois et le représentant camerounais. Au niveau mécanique, le démarquage se lit aussi sur le cylindre et la culasse. " Dans la vraie moto, ces éléments sont en gris ", a expliqué le porte-parole.

A partir de ces indices, la maison aurait déposé une plainte, qui aurait, elle-même, entraîné la saisie de quelques motos, et l’interpellation de leurs exploitants. Une procédure serait pendante au tribunal. Dans ces démarches, une des batailles consiste à déterminer qui de la contrefaçon ou de la contrebande est effectivement en procès dans cette affaire. Dans la seule ville de Douala, le marché de la moto met la clientèle face à une multitude d’importateurs, anciens et nouveaux, qui menacent toute velléité de monopole.



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