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Nsimalen:Securite aerienne à l'honneur
(14/08/2004)
Sécurité aérienne : Exercices de prise d'otages à Nsimalen .L'Autorité aéronautique vient de former 17 agents à la gestion des crises dans les avions et les aéroports, en ces temps ou la menace terrorisme semble récurrente
Par Redaction

Certes, le Cameroun n'a jamais été la cible d'une attaque terroriste. Mais, depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-unis, aucun pays ne saurait prétendre être à l'abri de tels actes. C'est dans cette optique que, du 04 au 10 août 2004, dans le bloc technique Asecna de l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, 17 agents de 15 administrations, ont participé, sous la direction de deux instructeurs de l'Ecole régionale de l'Organisation de l'aviation civile internationale (Oaci) de Dakar, à un séminaire de formation sur la gestion des crises en matière de sûreté de l'aviation civile. Les séminaristes en provenance notamment de la présidence de la République, de la police, de la gendarmerie, des douanes et des ministères tels que ceux de la Communication, de la Justice et de la Santé publique, ont été édifiés sur la composition des équipes devant mener les opérations en amont et en aval, les différentes mécanismes à mettre sur pied et les équipements à utiliser, en cas d'acte d'intervention illicite dans un aéronef ou un aéroport.

Les institutions internationales en charge de l'aviation civile (l'Oaci en l'occurence) en ont recensés six au total. Il s'agit, selon Sama Juma Ignatius, directeur général (Dg) de l'Autorité aéronautique, "de la capture illicite d'un aéronef en vol ou au sol; la prise d'otages à bord d'un aéronef ou dans un aéroport ou encore dans l'enceinte d'une installation aéronautique; l'introduction à bord d'un avion ou d'un aéroport, à des fins criminelles, d'un engin dangereux; et la communication d'informations fausses, de nature à compromettre la sécurité d'un aéronef en vol ou au sol, celle des passagers et autres navigants". Des cas de figures sur lesquels les nouveaux agents de sûreté de l'aviation civile ont planché pendant six jours. Beaucoup plus théoriquement. Mais, "de façon très concrète", affirme Dolo Alassane, l'un des instructeurs, qui est également "très impressionné par l'intérêt que les séminaristes ont porté sur la formation. J'ai cru comprendre que ceux-ci ont très vite compris l'ampleur de leurs responsabilité si une crise de sûreté venait à voir le jour au Cameroun". Et son collègue John Emmanuel Kakou de souhaiter que "cette formation soit suivie d'effet. Nous ne souhaitons tout de même pas qu'il y ait prise d'otages. Mais, il serait important d'impliquer ces séminaristes dans l'élaboration des documents de gestion des crises et qu'ils puissent tenir des séances de travail en permanence. Sinon, ils vont tout oublier".

Simulations

Ce voeu est réitéré par Pierre Ndounda, secrétaire général de la province du Centre, coiffé de la double casquette de porte-parole des séminaristes et de représentant du gouverneur à la cérémonie de clôture des travaux mercredi dernier. Des inquiétudes auxquelles le Dg de l'Autorité aéronautique met aussitôt un bémol, en annonçant l'organisation, "au courant de l'année 2005, d'un exercice de gestion de grise de sûreté de l'aviation civile à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Ce qui permettra non seulement de mettre en pratique les enseignements reçus, mais aussi de tester l'efficacité réelle du système de sûreté du Cameroun face aux différentes menaces qui pèsent sur les aéronefs et les plates formes aéroportuaires".
Dans l'intervalle, le régulateur de secteur de l'aviation civile au Cameroun annonce la formation d'un deuxième contingent d'agent de sûreté, du 20 au 25 septembre prochain, avec la collaboration de la Cellule régionale d'assistance à la sûreté de l'aviation civile (Crasac) basée à Dakar, au Sénégal.

La formation de cette première cuvée d'agents de sûreté intervient à peine deux semaines après la signature, le 30 juillet dernier dans la salle des conférences du ministère des transports (Mintrans), d'une convention de sécurité entre l'Autorité aéronautique et la gendarmerie nationale. Accord dans lequel les autorités de la gendarmerie s'engagent à mettre, automatiquement, à la disposition des aéroports du Cameroun, des éléments de ce corps de l'armée camerounaise, ayant subi une formation dans le domaine de la sécurité aérienne.
Deux semaines auparavant, c'est le président de la République qui rendait public le Programme national de sûreté (Pns), véritable carnet de route de la protection de l'espace aérien de notre pays et de ses aéroports. Lesquels ont, au demeurant, été dotés, depuis l'année dernière, selon M. Sandjong, en service à la tour de contrôle de l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen, "d'équipements les plus modernes de toute la zone Asecna". Ce malgré le fait que, poursuit-il, "a vu d'oeil ils paraissent vieux".

Par Quotidiens Mutations



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