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La Camair dans la bourrasque
(01/07/2004)
La compagnie étant incapable d'assurer le règlement de la location de ses avions, les a rendus.
Par L'intelligent

Le pavillon national va donc devoir se passer du Dja, un Boeing 767-300 ER qui assurait les vols long-courriers, et de deux Boeing 757-200 dévolus au trafic régional et national. Ne reste plus que deux Boeing 737-200, loués à une autre compagnie.

D'après la direction générale de Camair, l'ardoise s'élève à 2,4 milliards de F CFA (3,7 millions d'euros). La compagnie comptait verser au loueur l'équivalent de trois mois d'arriérés et ne conserver que le Boeing 767-300. Mais ce changement de contrat a conduit Ansett World Wide à poser de nouvelles conditions. Faute de compromis, Camair a finalement décidé de lui rendre les trois appareils.

Ce qui ne risque pas d'arranger ses affaires. Déjà plombée par une dette estimée à 60 milliards de F CFA, la compagnie s'attend à ce que son partenaire lui réclame le paiement des dommages-intérêts pour rupture de contrat.

Ce n'est pas la première fois que Cameroon Airlines est contrainte de suspendre ses vols. Déjà, le 28 juin 2003, sa flotte est saisie pour cause d'impayés et clouée au sol pendant deux jours. Le transporteur est reconnu coupable par un tribunal californien de n'avoir pas honoré ses dettes à l'égard d'Ansett, avec laquelle il avait passé un contrat de location-vente.

En octobre 2003, la compagnie connaît de nouvelles tensions de trésorerie, éprouvant les pires difficultés à régler les primes d'assurance de ses appareils et à financer leur maintenance. Après une nouvelle immobilisation de la flotte le 2 novembre, le pouvoir limoge le directeur général, Yves-Michel Fotso, et le remplace par Thomas Dakayi Kamga.

Ces nouvelles difficultés ont contraint la compagnie à annuler le vol du 23 juin à destination de Paris, mais la direction s'est aussitôt mise en quête d'un appareil susceptible de reprendre les vols long-courriers dès que possible. Si les passagers sont les premières victimes de ces annulations, ils risquent de ne pas être les seuls.

L'avion présidentiel Albatros ne donnant pas entière satisfaction à son utilisateur, le chef de l'État Paul Biya utilisait également le Dja pour ses déplacements à l'étranger.




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