Le ministère de la communication (MINCOM) a décidé de créer une cellule permanente, de surveillance de sites web. Le but de cette cellule, est manifestement de contrôler ce qui se dit et ce qui s'écrit sur internet, concernant le pouvoir. Le gouvernement n'a pas du apprécier les parcours éclairs des rumeurs annonçant la prétendue mort de Paul Biya.
Quelles seront les niveaux d'action réelles de cette cellule, et quelles conséquences effectives?
En tout cas, voici le communiqué officiel:
Décision portant création, organisation et fonctionnement du Système de Veille et d’Alerte Cybernétique du ministère de la Communication...
Le 16 Juin 2004 : La Décision N° 037/MINCOM du 09 juin 2004 portant création, organisation et fonctionnement du Système de Veille et d’Alerte Cybernétique du ministère de la Communication.
Le ministre de la Communication décide :
Article 1er: Il est créé au sein du ministère de la Communication, un Système de Veille et d’Alerte Cybernétique, en abrégé SYSVAC et ci-après dénommé le Système.
Article 2: Placé auprès du ministre de la Communication, le Système est chargé:
- de la surveillance permanente des sites web diffusés sur l’ensemble du réseau Internet;
- de l’édition et du stockage instantanés sur les supports appropriés, des informations pertinentes diffusées à partir des sites web susvisés ;
- de la rédaction quotidienne des rapports sur l’état du web.
Article 3: Le Système est composé ainsi qu’il suit :
Coordonnateur: M. Kaba Aliguen Théophane Didier, chef de Cellule des Technologies de l’information et de la communication ;
Equipe d’appui:
Chef d’Equipe: M. Batamag Jean Thomas, chargé d’études assistant N° 2 à la Cellule de la Liberté de presse et du Droit à l’information.
Membres: M. Mbia Jean Paul, chef de service des Médias et de l’Opinion publique ; Mmes Bintou Abdoulaye, chef de service de la Gestion de l’Aide publique à la communication privée , Mary Ngwe Ngu, cadre à la direction de la Communication privée; M. Wangue Lucien, cadre à la division des Technologies de la communication.
Webmasters associés: MM. Amougou Joseph, consultant, Dzou Ferdinand, consultant.
Article 4 : Le Système peut faire appel à toute personne en raison de son expertise et de ses compétences.
Article 5 : Les dépenses afférentes au fonctionnement du Système sont imputées au budget du ministère de la Communication.
Article 6 : La présente décision sera enregistrée et publiée partout où besoin sera.
Le ministre de la Communication,
(é) Pr. Jacques Fame Ndongo
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