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Douala: 1500 élèves face au brevet et bac technique.
(27/05/2004)
Depuis lundi, 24 mai dernier, le grand portail du lycée technique de Douala-Koumassi est fermé. Seuls les professeurs et élèves le franchissent après un petit contrôle à l’entrée. Postés derrière le portail, les gardiens plus vigilants que d’habitude, appliquent, tant bien que mal, les consignes. " Seuls les élèves et les professeurs peuvent entrer.
Par Dippah Kayessé, Quotidien Mutations
Depuis lundi, 24 mai dernier, le grand portail du lycée technique de Douala-Koumassi est fermé. Seuls les professeurs et élèves le franchissent après un petit contrôle à l’entrée. Postés derrière le portail, les gardiens plus vigilants que d’habitude, appliquent, tant bien que mal, les consignes. " Seuls les élèves et les professeurs peuvent entrer. Le reste, revenez après ", lance-t-on de façon laconique à toute personne étrangère au lycée, et dont la visite est d’office jugée " sans objet ". Ce redéploiement au lycée technique de Douala-Koumassi et au Cetic d’Akwa est la conséquence de la tenue dans ces établissements et ailleurs, des examens officiels de l’enseignement technique. Cette année, et cela pour la première fois, ces examens sont organisés par le nouveau Ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. Pour ce baptême du feu, ce département dirigé par Louis Bapès Bapès entend bien relever le défi des nombreuses carences qui ont fait leur lit dans l’organisation des examens et concours au Cameroun depuis quelques années. Après neuf mois passés dans les salles de classe, les méninges des élèves sont donc mises à rude épreuve dans le cadre du Baccalauréat série Industrie, toutes spécialités confondues, à savoir : fabrication mécanique, électronique, électricité, climatisation, bâtiment et génie civil. Un diplôme qui devrait ouvrir d’autres horizons à ces jeunes élèves. Pour leur composition, les candidats ont été répartis dans trois centres d’examen à Douala : les lycées polyvalent et technique de Bassa et Koumassi. Après les épreuves facultatives de lundi dernier, ils ont entamé depuis mardi, les épreuves écrites.




Abordable

Si pour Jules Etamé, candidat au Bac F1, les épreuves sont pour la plupart " abordables ", cet avis n’est pas partagé par son compagnon Roger Ateba qui semble avoir éprouvé d’énormes difficultés à l’épreuve de construction mécanique. Elève au collège polyvalent à Bassa, il estime que " le programme n’a pas été couvert à fond". Du côté des enseignants, on pense plutôt que les épreuves sont à la portée des élèves moyens.
Visiblement fatiguée, Marie-Madeleine Penga avance à pas lents vers le portail. Elle vient de terminer l’une des épreuves de la journée, le dessin de mode. Cette épreuve comptait pour le Brevet professionnel de couture flou, un examen qui est désormais régi par l’office du Baccalauréat et dont le Cetic d’Akwa est l’unique centre à Douala. Pour la jeune Penga, tout s’est bien passé. Seulement, elle n’a toujours pas digéré la douche froide de la veille, mardi 25 mai. Les épreuves portant sur les matières d’enseignement général : composition française, législation, droit de travail, etc, considérées comme ses " bêtes noires ", lui auraient donné du fil à retordre…

En marge des éternels problèmes et plaintes des candidats (retards, cartes d’identité scolaire oubliées ou égarées), les examens, selon certains responsables, se déroulent plutôt dans de bonnes conditions. " Dans les rapports que nous recevons à la fin de chaque journée, aucun cas de fraude, ni de manquement aux règles n’a été relevé. Pour l’instant, les surveillants font preuve de rigueur dans l’encadrement et les élèves de discipline ", a déclaré Jean Félix Ze Evina, chef de service des examens, concours et de la certification à la délégation provinciale de l’Enseignement technique et professionnel pour le Littoral . C’est dire que la jeune délégation s’est véritablement engagée à appliquer les recommandations de la Sectorielle, réunion tenue mercredi 18 mai et présidée par le gouverneur de la province du Littoral. Au cours de cette rencontre, " il était question de préparer les examens de la session 2004 et d’adopter les stratégies pour lutter contre les maux qui minent le bon déroulement des examens ", a expliqué Jean Félix Ze Evina.

Au Cetic d’Akwa, la directrice, Christine Ekwe Doualla, semble aussi ne pas trop se plaindre : " La hiérarchie a pris toutes les dispositions nécessaires, les épreuves sont lancées aux heures indiquées ". Et d’ajouter : " L’argent pour désintéresser les surveillants à la fin des épreuves est aussi prêt ", ajoute-elle. A l’issue de ces épreuves écrites, les candidats admissibles se retrouveront une autre fois, comme il est de coutume chez les " techniciens", pour affronter les tests pratiques.

Source: Quotidien Mutations





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