D’après l’organisation commerciale intergouvernementale de communications par satellite Rascom, l’équipe technique travaille actuellement aux essais en orbite. Après cette phase, Rascom-QAF 1 sera utilisé pour exploitation commerciale pour la durée de vie restante après la réussite de l’essai en orbite. Quelques questions surgissent forcément ici, relatives notamment au temps que passera cet engin dans l’espace, et aux conséquences des problèmes techniques enregistrés lors du lancement de décembre dernier.
Selon un responsable du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, une expertise du fabricant de l’appareil (Thalès) indique que sa durée de vie restante est d’environ deux ans et demi. Moins de trois ans donc, barre en dessous de laquelle l’assurance s’était engagée à construire et lancer un nouveau satellite. En attendant, Rascom-QAF 1 va arroser tout le continent africain et ses îles, ainsi qu’une partie de l’Europe australe et du Moyen-Orient. Le satellite fournira des services de télécommunications et comprendra des services de liaison interurbains et internationaux, des services de radiodiffusion par satellite et des services Internet, ainsi que des services d’accès au monde rural, entre autres choses.
Le Cameroun, membre de l’organisation Rascom, est intéressé à plus d’un titre par la tournure des événements. Il fait partie des quatre pays africains retenus pour abriter des centres d’exploitation des réseaux du système à satellite (avec la Côte d’Ivoire, la Gambie et la Libye). Le contrat de bail pour sa construction a été signé en janvier dernier à Yaoundé.
Source: Cameroon Tribune
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