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Vendeurs à la sauvette/Ndokoti
(31/01/2008)
Une décision de Ntonè Ntonè somme les sauveteurs de libérer les emprises de la route à Ndokoti au plus tard aujourd’hui.
Par Alain NJIPOU P
le bras de fer aura-t-il lieu ?


Près de trois mille vendeurs, sauveteurs et autres commerçants ambulants du marché Ndokoti (Douala) sont aux abois. En effet, une injonction du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, prise d’abord le 16 janvier courant et entérinée mardi dernier au cours d’une rencontre avec les sauveteurs, invite ces derniers à déguerpir. L’occupation anarchique et illicite des emprises publiques est le motif invoqué. La même décision de Fritz Ntone Ntone propose de nouveaux sites de recasement, essentiellement centrés autour des complexes de Syncatex, Dakar et autre Monkam. Seulement, le collectif des vendeurs-sauveteurs de Ndokoti, pas satisfait des décisions de Fritz Ntone Ntone, a adressé pour un arbitrage, un mémorandum au gouverneur de la province du Littoral, Faï Yengo Francis, en date du 25 janvier 2008.

Dans ce document, les sauveteurs balaient d’un revers de la main les propositions de recasement. Ils dénoncent non seulement le coup élevé de la location des comptoirs, mais aussi les conditions d’accès qu’ils jugent draconiennes. Selon M. Mpegna Iréné Georges, porte-parole du collectif, “ pour avoir un espace à Syncatex, il faut payer une caution de 500.000 Fcfa, supporter les frais d’aménagement avant de payer normalement la location mensuelle. A Dakar, le prix mensuel de location d’une boutique varie entre 15000 et 30000 Fcfa. En plus, le site de Syncatex est inaccessible et étroit pour trois mille sauveteurs. Nous sommes prêts à occuper le site du Matgénie.” Et, poursuit-il, “ je ne comprends pas pourquoi l’Etat peut céder une partie de terrain du Matgénie à un particulier au lieu de l’aménager pour 3000 personnes”.

Le délégué du gouvernement auprès de la Cud, conscient des difficultés qu’évoquent les sauveteurs, leur suggère de s’associer à l’effet de subvenir aux coûts de location. Pour ce qui est de la rallonge du délai de déguerpissement, fixé à ce jour et sollicité par les vendeurs, une fin de non recevoir leur a été donnée. D’ailleurs, le chef de service des équipements publics marchands et non marchands, M. Mbia, en a “ marre des atermoiements sollicités par les sauveteurs. Dès qu’on reporte un délai d’exécution d’une décision, c’est du temps qu’on perd et on n’avance pas”, soutient-il.

Pour comprendre la bouderie des sauveteurs, il faut remonter à l’époque de l’ancien délégué du gouvernement, Etondè Ekoto qui, dans une correspondance signée le 24 mai 2005, autorise les établissements Anadjema à recaser les commerçants et vendeurs déguerpis du carrefour Ndokoti dans les sites de l’esplanade des Brasseries, l’esplanade des Travaux publics et Matgénie, le marché mondial et la Socatur. Les sauveteurs jubilent alors. Parvenu aux affaires, Fritz Ntonè Ntonè entérine cette mesure et souligne par ailleurs qu’ “ à l’expiration de la convention prévue en novembre 2007, les modifications seront apportées à la délimitation de tout autre contrat de concession à signer pour ce marché ”. A ce jour, il n’y a pas un nouvel agrément qui autorise le concessionnaire d’hier à gérer les espaces sus-évoqués. La Cud a changé de fusil d’épaule et enjoint les sauveteurs à déguerpir manu militari. Vont-ils s’exécuter ?



Source: Le Messager


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