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Un capitaine impliqué dans un assassinat
(21/01/2008)
Il serait le commanditaire d’une bastonnade contre un agent de la Snec.
Par Honoré Foimoukom

Inconscient depuis son arrivée dans cet établissement hospitalier dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 janvier, il lutte contre la mort. Il “ présente une fracture bifocale mandibulaire, des plaies crâniennes et palpébrale ”, indique le certificat médical établi vendredi par le médecin J.E. Vokwely Evehe, spécialiste en chirurgie cervicale et maxillo-faciale. Un certificat médical indique une incapacité de travail temporaire de quarante cinq jours, sauf complication.

A en croire des membres de la famille et autres proches de Jean Félix Belinga, celui-ci a échappé à une tentative d’assassinat près de son domicile au lieu-dit “ Source du quartier ” à New Bell (Douala) dans la soirée du 14 janvier. Tout se passe entre 19h 50 et 20h 30 min. A quelques mètres de son domicile, Jean Félix Belinga est copieusement bastonné par sept militaires dont six en tenue et un en civil. Ce dernier, M. Ze, capitaine médecin chef à la Base navale de Douala, semble conduire la bande.

Règlement de comptes ?

Après avoir bien bastonné Belinga, les militaires prennent place à bord d’un véhicule de marque Toyota Corolla (couleur rouge) court châssis, immatriculé LT 471 AI. “ Au moment où ils s’apprêtaient à quitter les lieux, un d’eux s’est rendu compte que Jean Félix est encore vivant. Ils sont revenus le rouer davantage de coups de poings et sont repartis en le laissant pour mort ”, affirme un voisin.

C’est après leur départ que des passants volent au secours de Jean Félix. Bien amoché et gisant dans une marre de sang, cet agent de la Snec, inconscient, est transporté d’urgence à l’hôpital de district de New Bell. Ici, il n’y a pas de médecin. Les infirmières ne se meuvent pas rapidement. Le patient est alors acheminé à l’Hôpital Laquintinie où, au jour d’aujourd’hui, il a déjà subi plusieurs interventions chirurgicales.

Le lendemain, mardi 15 janvier, la famille de Jean Félix Belinga dépose deux plaintes contre le capitaine médecin chef Ze et les six autres militaires. La première est adressée à la légion de gendarmerie du Littoral pour une procédure judiciaire, et la seconde à l’antenne Littoral de la Sémil pour une procédure administrative. Le capitaine médecin chef Ze est convoqué et entendu à la légion mercredi 16 janvier. Selon nos sources, le capitaine soutient que c’est lui qui a été victime d’une agression.

Et c’est pendant que l’agression se déroulait contre lui que des militaires sont venus à sa rescousse. Selon lui, ces militaires n’étaient que des passants. “Des témoignages recueillis dans le voisinage reconnaissent pourtant que les sept étaient venus ensemble vers 18 heures, s’étaient installés dans un bar en face du domicile de Jean Félix Belinga, et buvaient de la bière”, révèle une source proche de l’enquête.

Samira entre en scène

Samira Nsangou, ex-amante de Jean Félix Belinga, a également été entendue dans le cadre de cette affaire. Cette dernière, présentée comme amante du capitaine médecin Ze, est présentée au quartier comme la commanditaire de la bastonnade. “Avant de s’installer à Douala en 2003, Jean Félix Belinga a laissé son épouse et ses enfants à Yaoundé. Ici (Douala), il a fait la connaissance de Samira Nsangou. En 2007, il a décidé de faire venir son épouse et ses enfants. Il a alors demandé à Samira de ne plus venir chez lui. Cette dernière ne l’a pas accepté et s’est mise à menacer Jean-Félix et à le harceler au téléphone. Puis, elle lui a dit qu’elle a un amant militaire qu’elle verra pour qu’on lui règle son compte”, raconte un proche de Jean Félix Belinga.

“Pour faire venir Samira Nsangou à la légion pour son audition, il a fallu que son père et sa sœur cadette soient interpellés. Samira Nsangou s’est présentée avec une perfusion à la main, disant qu’elle souffre de paludisme”, confie une autre source proche de l’enquête. Aujourd’hui, il règne encore un flou autour de cette affaire. La famille de Belinga attend que la justice fasse la lumière.



Source: Le Messager


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