Même si le montant de l’investissement n’a pas été révélé, les sources proches du dossier affirment que les travaux qui débutent en avril 2008 s’étaleront sur deux ans et devront générer quelque 300 emplois directs et indirects.
« Le Cameroun disposera bientôt d’une seconde cimenterie, ce qui devrait améliorer l’offre et réduire les pénuries de ciment devenues récurrentes », a précisé la même source.
Ce projet qui date d’une dizaine d’années, en partenariat avec la France, avait été abandonné « pour des raisons d’ordre politique » alors que les Coréens avait déjà commencé les travaux.
Depuis quelques mois, l’unique producteur local, les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM) filiale du groupe français LAFARGE, n’arrivent plus à satisfaire la demande nationale.
Une situation qui a souvent occasionné la pénurie et l’inflation, un peu partout à travers le pays.
Le directeur général de CIMENCAM, Jean-Pierre Le Boulicaut, a déclaré que la capacité de production journalière de son entreprise est de 4000 tonnes de ciment, « alors que les besoins journaliers au Cameroun sont estimés à 5000 tonnes de ciment ».
La CIMENCAM qui entend investir quelque 18 milliards FCFA pour accroître la capacité de production de son usine de Douala, devrait produire 160 000 tonnes de ciment contre 90 000 actuellement.
En attendant que cette nouvelle unité soit opérationnelle au mois d’octobre 2008, le gouvernement a autorisé une importation de 50 000 tonnes de ciment.
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