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Un "apôtre du Christ" à la barre
(18/05/2004)
L'apôtre du Christ n'a pas respecté le commandement:"tu ne voleras point!"...
Par Cameroon Tribune

" L’ apôtre ", ainsi que le désignent " ses enfants ", doit faire face à certains de ses anciens disciples. En réalité un collège de quatre pasteurs, composé de Ntamag Emile, Okonoh Lucien, Betanga Celestin et Essengue Minfegue accuse le Sieur Wouansi Siméon d’avoir utilisé leur église pour s’enrichir à titre personnel.

Pour obtenir réparation de cette injustice, les fidèles d’hier, membres de l’Eglise Frontière globale de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ont saisi le tribunal par voie de citation directe pour se plaindre des faits d’escroquerie, faux et usage de faux, abus de confiance, contrefaçon des documents et permis. Les faits ainsi regroupés visent Wouansi Siméon, ancien inspecteur de police et désormais vice-président de l’Eglise frontière globale. Les anciens disciples l’accusent de s’être transformé en un gourou qui a voulu leur faire porter à vie un pagne fabriqué par lui. Le prix de cette étoffe fait également problème, puisque des 6000 francs du départ, ce tissu a été ensuite vendu à 24 000 francs CFA. Autre pomme de discorde, les dîmes et cotisations versées par les fidèles. Les plaignants accusent leur père spirituel d’avoir détourné ces fonds. Ses terrains, écoles et une clinique à Douala ont été cités comme preuves

Au cours de la dernière audience, le public a eu la possibilité d’apprécier plus clairement cette affaire aux relents de dissidence. En 2002, les pasteurs quittent la chapelle de Wouansi Siméon. Selon les déclarations de Ntamag, la doctrine de leur père spirituel " est devenue avilissante " à leur goût. Il fonde ses griefs sur le fait que, le chef de l’église impose le port d’un pagne à tous ses fidèles pour afficher leur foi d’une part, et d’autre part, sur la décision du sieur Wouansi de faire prêcher les femmes. Mais avant de partir, les dissidents entendent faire toute la lumière sur le patrimoine de l’Eglise. C’est alors qu’ils se rendent compte qu’en réalité, tout a été acquis au nom de la personne de Wouansi Siméon et aucun papier n’est établi au nom de l’Eglise frontière globale de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. D’ après les avocats du prévenu, l’église qui fait problème, n’a pas de personnalité juridique. Conséquence logique, tout ce que les fidèles croient donner à l’église tombe en réalité dans les poches de Wouansi Siméon.

C’est ainsi qu’ils ont essayé de prouver au tribunal que le terrain acquis par cette communauté chrétienne à Simbok en 1998 est une propriété du prévenu. Des photocopies légalisées ont été produites, des reçus aussi. Un témoin est même venu soutenir que le terrain de Simbok appartient à Wouansi. Cependant le tribunal a exigé des avocats du prévenu la production des originaux des pièces versées au dossier. L’original de l’arrêté de création de la clinique Apostolat à Douala a été aussi exigé. Ces pièces devraient aider le tribunal à faire la lumière sur les infractions d’escroquerie, de faux et usage de faux. A certains moments, la tension est montée. Le juge a brandi la menace de faire témoigner les vendeurs pour savoir, au nom de qui le terrain a été acquis. La défense a protesté avec la dernière énergie. La justice se donne le temps d’apprécier la fiabilité des éléments versés au dossier. L’affaire a été renvoyé au 10 juin prochain.



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