En tout cas, très peu de clients de la SNEC sont au courant de ce qui les attend au cours des deux prochaines semaines. D’après le texte de Nicolas Ottou Onana, publié dans Cameroon Tribune, édition de mercredi dernier, des « travaux impératifs et urgents de maintenance » sont effectués depuis hier, 3 janvier à l’usine de production d’Akomnyada.
D’après le responsable de la distribution de l’eau potable à Yaoundé, ces travaux vont entraîner des perturbations pendant toute la période concernée. C’est-à-dire du 3 au 15 janvier 2008. En clair, les Yaoundéens n’auront pas d’eau de manière régulière pendant près de deux semaines. Le communiqué précise par ailleurs que selon les quartiers, les conséquences iront de la simple baisse de pression à la coupure pure et simple.
Devant la froideur d’un tel mode de communication, une foule de questions viennent à l’esprit des clients de la
SNEC. Y aura-t-il coupure totale pendant deux semaines ? Quelle est l’ampleur des travaux à effectuer ? Tous les quartiers sont-ils concernés et à quel degré ? Comment va s’organiser la distribution d’eau pendant les prochains jours ? Malheureusement, il est difficile à l’heure actuelle d’y apporter des éléments de réponse. Par surprise, les responsables de la direction régionale SNEC Yaoundé-Agglomération, approchés hier par CT n’ont pas voulu s’exprimer sur le sujet.
En attendant des éventuels éclaircissements, c’est en principe depuis hier que les habitants de la capitale ont commencé à ressentir les effets de ces perturbations. Et beaucoup, n’étant pas informés vont certainement être pris de court. Car il est clair que le communiqué diffusé par voie de presse n’a pas suffi. En plus, sa publication juste à la veille du début des travaux ne laisse pas vraiment le temps aux usagers de faire des réserves en vue de limiter les désagréments. Une chose est prévisible : que les conséquences des travaux d’Akomnyada créent un vent de panique dans les quartiers. Deux semaines sans eau, ce n’est quand même pas deux jours.
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