Selon divers témoignages, il est difficile de se procurer le poulet sur le marché du fait du « prix prohibitif » pratiqué par les vendeurs.
« Il y a deux semaines, on achetait un carton de poulet au prix de gros à 17 500 francs et au prix grand public à 18 500 francs CFA. Maintenant, si vous n’avez pas au moins 19 000 francs CFA, prix de gros, vous ne pouvez pas acheter un carton de poulet », a expliqué une ménagère.
Un poulet entier qui se vendait 1 800 francs CFA coûte désormais entre 2 000 francs CFA et 2 100 francs CFA.
Un renchérissement de prix que les consommateurs attribuent « à l’effervescence des fêtes de fin d’année », puisque le poulet fait partie des mets les plus consommés lors des grandes fêtes au Cameroun, disent en choeur, acheteurs et vendeurs.
Dans cette tendance haussière, la cuisse de poulet qui coûte habituellement 400 francs CFA est vendue à 700 francs CFA, ce qui a entraîné le relèvement des prix des plats chez les restaurateurs.
Selon d’autres témoignages, la pénurie observée sur certains marchés est occasionnée par les spéculateurs, « conscients que les fêtes de fin d’année constituent généralement de grands moments de consommation ».
« Il n’est pas exclu que dans dix jours, le carton de poulet se vende à 22 000 francs CFA », avertit une restauratrice de Douala.
Sources: spcm.org
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