Invité par Koichiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO, le chef de l’Etat prend part aujourd’hui à la 34e session de la conférence générale de cette institution internationale. Selon des sources dignes de foi, il est prévu qu’il prenne la parole au siège de l’UNESCO, organisation avec laquelle le Cameroun entretient de fructueuses relations de coopération multiformes.
Lors de son séjour parisien et pour la première fois depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française le 6 mai dernier, le président Paul Biya aura un tête-à-tête, cette semaine à Paris, avec son homologue français. Cette rencontre a été confirmée vendredi dernier sur le perron du palais de l’Unité par l’ambassadeur de France au Cameroun Georges Serre, au terme d’une audience présidentielle. On se souvient qu’elle avait été annoncée au tout début du mois d’octobre par le secrétaire d’Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Jean Marie Bockel.
L’on se rappelle que dans un message de félicitations adressé à son homologue français au lendemain de l’élection de celui-ci à l’Elysée, le président Paul Biya indiquait à la fois la nature des liens entre le Cameroun et la France et les perspectives des relations bilatérales. « La France et le Cameroun, écrivait-il, sont unis, comme vous le savez, par des relations d’amitié et de coopération solides, multiformes et mutuellement bénéfiques, ancrées dans une histoire commune et un héritage culturel partagé. Connaissant tout le prix que nous y attachons de part et d’autre, je souhaite vivement qu’ensemble, nous puissions œuvrer à leur renforcement continu ».
L’occasion est donc idoine pour les deux chefs d’Etat de mieux se connaître et pourquoi pas de donner une impulsion nouvelle à la coopération bilatérale. Lors de son séjour récent au Cameroun, le secrétaire d’Etat français Jean Marie Bockel levait un pan de voile sur quelques pistes de coopération susceptibles d’être renouvelées.
Paris et Yaoundé, relevait-il pensent de part et d’autre que les questions relatives à l’amélioration de la gouvernance, de la lutte contre la corruption, du soutien à l’économie, de prise en compte de la décentralisation et des progrès de la démocratie, sans oublier le développement durable et la biodiversité, doivent permettre de fonder une coopération plus durablement efficiente.
Avant de s’envoler de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, le président Paul Biya a été salué au bas de la passerelle, comme à son arrivée par hélicoptère, un peu plus tôt sur le même lieu, par le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre, chef du gouvernement Ephraim Inoni, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, le directeur du cabinet civil, Jean Baptiste Beleoken (à l’arrivée), ainsi que – au départ exclusivement - par le chargé d’Affaires par intérim de l’ambassade de France, Philippe Truquet.
Il a serré la main aux personnalités présentes, à l’arrivée comme au départ : Philémon Yang, ministre, secrétaire général adjoint de la présidence, Joseph Le, directeur adjoint du cabinet civil, Edgard Alain Mebe Ngo’o, délégué général à la Sûreté nationale, Bienvenu Oubelabout, directeur général de la Recherche extérieure, Francis Fai Yengo gouverneur de la province du Centre, Joseph Beti Assomo, préfet du Mfoundi, Jacques Obate, préfet de la Mefou-et-Afamba et Rose Zang Nguele, premier adjoint au délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé.
Au salon d’honneur peu avant le départ, le président Paul Biya a accordé de brèves audiences au président de l’Assemblée nationale, au Premier ministre, chef du gouvernement et au ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence. Au même moment, Mme Chantal Biya s’entretenait dans un salon attenant au salon d’honneur avec les épouses des proches collaborateurs du chef de l’Etat. Le couple présidentiel a répondu aux ovations des militantes et des militants du RDPC venus le saluer et lui dire au revoir au rythme des chansons et des tam-tams.
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