Au quartier Olembé, après le palais de l’Unité, l’interruption d’électricité est intervenue vers 20h25. Les quartiers Mendong, Mini-Ferme et autres, étaient également plongés dans le noir total. Même le centre administratif de la capitale camerounaise était sans électricité, précise un autre informateur joint au téléphone.
La situation dans les deux principales villes du Cameroun est également la même dans d’autres cités.
A Ebolowa, chef-lieu de la province du Sud, l’interruption a eu lieu à 19 heures. Jusqu’à 22 heures, l’électricité n’était pas encore rétablie dans cette ville. Bamenda, la capitale provinciale du Nord-Ouest, était également sans électricité depuis 20 heures. A Bafoussam, l’interruption est survenue approximativement à la même heure. Dans ces deux villes également, jusque tard dans la nuit, l’électricité n’était toujours pas rétablie.
A Batouri, dans l’Est du pays, la coupure a eu lieu un peu plus tôt vers 18 heures.
Selon un communiqué de presse de Aes-Sonel, la panne d’électricité a été causée par quelques problèmes techniques au niveau du barrage de Song-Loulou. Cela expliquerait l’interruption quasi-générale observée dans la nuit d’hier. L’exception, qui confirme la règle, est venue de la partie septentrionale du Cameroun. Un des habitants de Ngaoundéré, chef-lieu de la province de l’Adamaoua, indique que depuis une semaine, la ville est perturbée par des coupures intempestives.
“ Mais, aujourd’hui [hier soir, Ndlr], nous n’avons connu aucune coupure ”, confirme-t-il. A Abong-Bang, dans l’Est du pays, (théâtre des évènements sanglants à cause du manque d’électricité), il y avait du courant électrique.
Le courant a été rétabli à 22h20 dans certains quartiers de la ville de Douala. En l’occurrence dans certaines zones stratégiques comme Akwa (centre commercial) et Bonanjo (centre administratif). Dans les localités comme Bépanda, Cité Sic-Bassa ou Kotto-Bonamoussadi, les habitants ont dû trouver le sommeil avant le rétablissement de la lumière.
Source: Le Messager
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